Des élèves déçus par des voleurs de carottes
VOL. Depuis deux ans, La Tuque High School a aménagé un jardin devant la cour de l’école, près du trottoir.
Ce jardin revêt un double objectif : inculquer aux jeunes de 3e à 6e année des notions relatives au jardinage et fournir des légumes pour préparer une soupe, qui est régulièrement vendue parmi les élèves de l’école, dans le but de générer des profits servant à acheter des livres pour la bibliothèque de l’école. Une vingtaine d’élèves appartiennent à ce groupe de jardinage.
Or, dans la soirée de samedi dernier, des légumes ont été enlevés, principalement les carottes destinées à la soupe, puis du maïs et des oignons dans les quatre bacs de jardinage. Les dirigeants de l’école ont tenu à dénoncer ce geste, pour que ses auteurs sachent qu’ils s’en sont pris à un projet important pour les jeunes élèves. Cela aurait pu le mettre en péril.
Ils ont mangé les légumes dans la classe extérieure, y laissant les tiges. Il ne s’agit pas du seul événement malheureux survenu dans ce secteur. Des actes de vandalisme ont été commis sur des véhicules au cours de la même période. Des bancs dans la cour ont été retournés.
Cet événement aura à tout le moins permis de lever le voile sur un esprit de solidarité, qui était déjà bien présent à LTHS. Plusieurs étudiants du secondaire (et même anciens étudiants) de l’école ont offert leur aide et des parents ont acheté des denrées pour remplacer celles qui ont été dérobées. Ils comprenaient la déception vécue par les jeunes du primaire.
Au-delà de la simple valeur des légumes volés, il y a le fait que des gens s’en prennent à un projet collectif de l’école.
«Le but était que les enfants s’impliquent dans le jardinage (…) Quand je suis entrée au travail, les enfants étaient déçus. Ils se demandaient comment quelqu’un pouvait entrer pour voler dans le jardin», commente Michelle Reed, enseignante responsable de ce projet.
Elle assure que le projet va continuer, mais avec d’autres mesures, comme relocaliser le jardin pour le rendre moins attrayant pour les malfaiteurs.