Louise Lacoursière présente «L’Amérindienne» aux Latuquois
LIVRE. L’auteure Louise Lacoursière était récemment de passage à La Tuque pour une séance de signature de son tout dernier roman, l’Amérindienne.
Elle s’est rendue à la Librairie ABC pour une séance de signatures de son dernier ouvrage, à la demande de la propriétaire, Kim Théberge. Les clients ont d’ailleurs été nombreux à se rendre la saluer.
«Mon tout dernier, l’Amérindienne, a été lancé à Odanak en mars dernier. C’est déjà un très beau succès», lance d’entrée de jeu Mme Lacoursière.
Le livre raconte l’histoire d’une Bostonnaise qui s’éprend d’un Abénaquis d’Adanak. « Ils vont se marier. Alors, on va avoir le choc des cultures, mais aussi le mariage de deux cultures», illustre Mme Lacoursière.
On entre vraiment dans la culture des Abénaquis. «À mon avis, c’est le premier roman au Québec où on décrit vraiment les habitudes de vie des Abénaquis», poursuit l’auteure.
Si dans le passé, on a beaucoup parlé de religion, cette fois-ci, on s’imprègne des coutumes des Abénaquis.
Ce n’est pas d’hier que Louise Lacoursière s’intéresse à tout ce qui touche l’histoire des régions et des gens qui les habitent. On a qu’à penser à toute son oeuvre sur Ann Mc Cormick.
Elle se fait d’ailleurs un devoir de documenter tout ce qu’elle écrit. «Ce sont vraiment des romans historiques. Je suis très fidèle à la politique, par exemple, au milieu culturel et tout ce qui se rapporte à la société, pour respecter les époques».
Mme Lacoursière est d’ailleurs régulièrement en Haute-Mauricie. «Mon beau-père avait un camp dans la forêt qui avait déjà appartenu à Ann Mc Cormick et qu’on a toujours aujourd’hui. Je passe la moitié de ma vie en forêt et on vient s’approvisionner à La Tuque. J’adore La Tuque, j’adore les gens de La Tuque», a-t-elle conclu.
Mme Lacoursière a dix ouvrages à son actif.