Le Calacs Entraid’Action célèbre ses 20 ans
Question de souligner ses 20 ans de la bonne façon, le Calacs Entraid’Action qui dessert les régions de Shawinigan, Mékinac et la Haute-Mauricie a mis de l’avant différentes actions dans le cadre de son 20e anniversaire de création.
Le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (Calacs) encadre et outille les personnes victimes d’abus. « Vingt ans, c’est une occasion de célébrer l’impact positif et significatif que nous apportons chez les femmes et adolescentes victimes d’agression sexuelle ainsi que leurs proches. Dans les prochaines années, nous désirons continuer notre enracinement dans la communauté, créer de nouveaux partenariats et conscientiser la communauté à adopter des attitudes aidantes, afin que toutes deviennent de bons alliés », exprime Marie-Eve Lajoie, directrice générale du Calacs Entraid’Action.
Un lancement a eu lieu le jeudi 1er juin dernier au salon Wabasso à Shawinigan où une centaine de personnes étaient présentes.
Plusieurs articles promotionnels ont été conçus afin de souligner les 20 ans, comme des verres, un savon au thé vert et un petit bonhomme en bois nommé « Le partageur » qui seront en vente chez différents collaborateurs de l’organisme. Aussi, en mai 2024, il y aura le tirage d’une toile peinte par Josée Durand qui représente une femme au regard confiant.
Une vidéo est aussi diffusée sur différentes plateformes web qui a été réalisée à partir d’échanges de femmes et des textes inspirés par elle. L’artiste Liliane Pellerin est la compositrice de la vidéo d’espoir qui se nomme « Un champ de fleurs qui poussent sur l’effondrement du monde ».
Il est possible de voir la vidéo et plus d’information sur le site du Calacs à l’adresse calacs-entraide.ca.
Chaque année, ce sont une centaine de femmes qui font appel aux services du Calacs Entraid’Action. La directrice générale confirme qu’il existe toujours des vagues plus fortes lorsqu’il y a des dénonciations de personnalités publiques dans les médias. En majorité, à 90% des cas, les femmes qui reçoivent de l’aide par le Calacs ne veulent pas porter plainte en justice.