Des avancées médicales concrètes
SANTÉ. Dans le cadre du Tour CIBC Charles Bruneau qui se déroulait les 8 et 9 juillet derniers, un groupe de cyclistes a roulé pour une 2e année consécutive à la mémoire de Julia Savard-Todd, jeune femme originaire de La Tuque et décédée du cancer en 2020.
À LIRE ÉGALEMENT: Rouler pour honorer la mémoire de Julia
Ensemble, ils ont recueilli un impressionnant 33 385$ qui sera versé à la fondation Charles Bruneau. Cette somme excède de plus de 6000$ le montant qui avait été amassé lors de la première année. Pierre Savard, père de Julia Savard-Todd, ne cache pas son enthousiasme face au résultat. Il explique que les dons récoltés lors du défi ont un impact concret dans la vie des jeunes malades. « Il faut quasiment être sur place pour voir tout ce que ça peut apporter au niveau de la recherche. Par exemple, il y a un médecin de Montréal qui a découvert, grâce à l’argent qu’on donne, quelque chose pour guérir la leucémie et ça serait très prometteur! Les essais commenceront en 2024. »
Parmi les cinq cyclistes du groupe qui représentait Julia, on retrouvait Jason Savard-Todd, frère de la jeune femme, ainsi que des amis de la famille. L’émotion était donc au rendez-vous lors du défi qui totalise près de 300km entre Québec et Boucherville. « Parfois, sur la route, il y en a qui trouve ça plus difficile, donc ça s’encourage. Ils pensent aussi à la cause, aux enfants ».
« L’an prochain, on veut participer encore mon épouse et moi. Mon fils aussi probablement, mais il faut quand même récolter un minimum de 5000$ pour pouvoir participer… C’est pour ça qu’on a besoin des citoyens de La Tuque. On aimerait aussi avoir plus de gens de La Tuque comme cyclistes », raconte Pierre Savard, rappelant du même coup l’importance de la mobilisation citoyenne dans ce type d’évènement.
Cette année, le Tour CIBC Charles Bruneau a récolté plus de 3,5 millions à l’échelle de la province. Les dons amassés par les cyclistes serviront à la fois à supporter la recherche sur le cancer, ainsi qu’à offrir du soutien aux gens qui accompagnent les patients. Comme en témoigne M. Savard, « avant les enfants étaient tous dans la même chambre. Un enfant qui arrivait pour traiter une gastro était dans la même chambre qu’un enfant qui était là pour guérir du cancer. Puis avec les dons, ça a permis d’avoir des chambres séparées… Ils font vraiment beaucoup avec l’argent. »