Le Fonds Hydro-Québec a servi pour plusieurs projets
LA TUQUE. La mise en service des centrales hydroélectriques de Rapides-des-Cœurs et de Chute-Allard continue de contribuer à des projets pour l’Agglomération de La Tuque. Lors de la dernière assemblée publique, les élus ont adopté un projet de règlement pour abroger la réserve financière, une formalité administrative. L’Écho a profité de l’occasion pour faire le point sur le Fonds Hydro-Québec qui permet la création de projets sans impacter les citoyens sur leur compte de taxation.
À l’époque, l’administration municipale avait pris la décision d’étaler les versements de la société d’État comme redevances sur 50 ans. L’entente qui s’échelonne entre 2008 et 2058 permet à l’Agglomération de profiter d’une enveloppe totale de 18 660 320$.
Au 31 décembre 2022, La Tuque avait déjà reçu plus de 3,5 M$, et la réserve financière était de 369 000$. La Tuque a aussi reçu un montant de 900 000$ d’Hydro-Québec pour le projet Chamouchouane-Bout-de-l’Île.
L’Agglomération peut utiliser ces montants pour des projets à caractères culturels, sociaux, environnementaux et économiques sur les territoires de La Tuque, La Bostonnais et Lac-Édouard.
Chaque année, l’agglomération reçoit un montant qui est indexé de 1% chaque année. Par exemple, pour l’année 2023 l’administration municipale a reçu 328 000$, et le montant sera de 332 000$ pour la prochaine année.
La dernière fois que l’agglomération s’est servie d’un montant de ce fonds, c’était en 2022 pour le projet de réfection du Complexe culturel Félix-Leclerc. Une somme de 10% du projet total de 1,4 M$ avait été puisée dans le fonds, ce qui représente 400 000$.
Environ 5 projets ont pu profiter des sommes provenant de la société d’État. On note le projet de la piste cyclable en 2011, ou même le projet de la marina sur la rivière Saint-Maurice en 2012 (1,2 M$), le programme de rénovation des façades de commerces au centre-ville en 2014-2015, et le dernier est celui du Complexe culturel.
De tous ces projets, c’est celui de la marina sur la rivière Saint-Maurice qui n’a pas survécu dans le temps.