Une consultation publique sur les matières résiduelles en novembre

LA TUQUE.  Lors de la séance publique de septembre, le Conseil d’agglomération de La Tuque a adopté son Plan de gestion des matières résiduelles révisé (PGMR) et tiendra une consultation publique en novembre prochain. La date sera annoncée à la population sous peu.

Le Conseil d’agglomération a indiqué que 6500 bacs bruns ont déjà été achetés pour une somme de 720 000$. Le bac brun fera son apparition à La Tuque au cours de l’année 2024 pour la collecte des matières compostables. La collecte devrait débuter à la fin de l’été ou à l’automne prochain.

D’ici là, d’importants travaux doivent s’amorcer pour la construction d’un nouvel écocentre puisque La Tuque ne fait pas partie des 39 municipalités de la Mauricie qui sont membres d’Énercycle dont les bacs bruns ont fait leur apparition cet été.

Le plan triennal d’immobilisation (PTI) de 2022 affichait un montant de 2,9 M$ pour l’aménagement de la future plateforme de compostages des matières organiques, alors qu’on voyait la somme grimper à 3,8 M$ pour le PTI de 2023.

Le directeur général Pierre Pacarar a précisé que la première étape était l’adoption du PGMR révisé, et que les travaux pour le futur écocentre devraient s’amorcer à l’été prochain. 

Les taxes municipales devraient augmenter au cours de la prochaine année, mais pas de façon exponentielle comme les autres municipalités de la Mauricie étant avec Énercycle, puisque la collecte ne devrait pas débuter avec septembre 2024.

Il est à noter que les bacs bruns ne seront pas déployés à Lac-Édouard et La Bostonnais, mais le compostage domestique sera fortement suggéré. 

D’ailleurs, lors de l’assemblée de Ville de La Tuque, le conseil municipal a rejeté les soumissions pour la réfection des fondations et la construction de nouvelles fondations pour l’écocentre en raison d’un dépassement de coût, alors que le plus bas soumissionnaire conforme était Bétonnière La Tuque pour un montant de 657 179$.

« L’estimation pour les fondations de l’écocentre était de 450 000$, mais notre règlement d’emprunt nous permettrait d’aller vers un coût légèrement plus élevé. Dans ce cas précis, la différence entre le montant de la soumission et le coût estimé est assez importante. On espère que le calendrier des entrepreneurs sera plus libre pour avoir un prix plus près de notre estimation », explique le directeur général Pierre Pacarar. 

On sait qu’il y a eu des explosions de coûts au cours des dernières années en construction pour les raisons que l’on connaît, est-ce qu’il existe une inquiétude à la Ville de ne pas être en mesure de construire les infrastructures afin de commencer la collecte des matières organiques avant la fin de l’année 2024 qui est la date limite fixée par le gouvernement sans avoir de pénalités importantes?

« On se donne la chance de retourner en appel d’offres dans un temps qui est plus favorable. On verra ce que l’avenir nous réservera. Ça ne m’inquiète pas pour l’instant », ajoute le maire Luc Martel.

Ce dernier indique également que la Ville n’a pas eu de discussions avec Énercycle pour la mise en place des bacs bruns. On fait nos propres choses et on a fait nos devoirs », précise-t-il.