Les Rats d’Swompe feront la fête à La Tuque
MUSIQUE. Avec leurs chansons folkloriques assaisonnées d’épices rock, Les Rats d’Swompe prendront d’assaut la scène du Complexe culture Félix-Leclerc le vendredi 27 octobre dans le cadre du 50e Festival de chasse de La Tuque.
Composée de cinq Franco-Ontariens basés à Ottawa, la formation se produira pour la première fois en Haute-Mauricie. « On qualifie notre musique de Trad Rock, c’est un mélange de musique traditionnelle avec une touche de rock. On se fait comparer à des groupes comme Lendemain de Veille, les Cowboys Fringants ou Kaïn, mais en plus rock », décrit le bassiste Martin Rocheleau.
Avec deux albums à leur crédit, Vivre en ville (2018) et Élixir (2022), Les Rats d’Swompe alterne en spectacle entre leurs compositions et des reprises du répertoire de La Bottine Souriante par exemple. « On se concentre aussi sur nos chansons parce que c’est vraiment là qu’on va aller chercher le public. On a du plaisir d’aller chercher des vieux textes qu’on a peut-être oubliés, comme ceux des Cahiers de la bonne chanson canadienne-française et de les livrer avec de la nouvelle musique », poursuit le musicien qui promet aux Latuquois une soirée festive avec beaucoup d’énergie. « C’est un show qui a été monté pour faire chanter et même danser. Le violon est très présent dans nos spectacles », explique Martin Rocheleau.
La formation franco-ontarienne tourne beaucoup dans leur province et dans les Maritimes, mais le Québec est maintenant dans leur ligne de mire. « Nos albums jouent beaucoup dans les grandes radios à Montréal, à Québec et dans les régions. On se promène un peu partout au Canada, mais là, on veut vraiment passer au Québec. Il y a tellement de salles de spectacles et notre répertoire est essentiellement en français. On sent une ouverture et c’est maintenant notre priorité. »
Peu après leur passage à La Tuque, Les Rats d’Swompe sortiront en novembre un mini-album du temps des Fêtes. « C’est un petit projet qu’on a travaillé comme ça, à la bonne franquette. Ça va contenir des chansons à répondre traditionnelles, des rigodons avec du violon, d’une couple de nos compositions et même, d’une reprise de La Bolduc », termine le bassiste en invitant les Latuquois à venir fêter avec eux.