La chasse comme passion familiale
PASSION. La Latuquoise Viviane Dauphinais se passionne pour le milieu forestier depuis son tout jeune âge. Elle travaille aujourd’hui dans le domaine, en plus de pratiquer plusieurs chasses.
Ayant grandi aux côtés d’un père chasseur, la curiosité et l’intérêt pour la chasse se sont installés rapidement pour Viviane Dauphinais. « J’ai été élevée dans ce milieu-là. Mon père chassait la sauvagine. Quand j’étais jeune, ce n’était pas tant accessible parce que la sauvagine, ça se passe très tôt le matin, mais je le voyais aller. C’est plus comme jeune adulte que je suis allée à la chasse à la sauvagine avec mon père ».
La Latuquoise pratique désormais principalement la chasse au chevreuil et lorsque l’occasion se présente, elle chasse également l’orignal et le dindon.
Son intérêt prononcé pour la nature a toujours été manifeste, c’est pourquoi elle travaille dans le domaine forestier depuis la fin de ses études. Elle agit aujourd’hui à titre de Coordonnatrice de projets forestiers pour Le groupe DESFOR situé à Québec. « Je suis une personne qui bouge beaucoup dans la vie, puis dans mon travail comme technicienne forestière, j’étais plus en forêt, mais maintenant j’ai un poste plus administratif, donc je suis moins en forêt. Alors la chasse me remet là-dedans et me permet de me ressourcer. Je vais marcher dans le bois, je suis dans mon élément en fait », témoigne Viviane Dauphinais. Bien qu’elle ait toujours gravité dans un milieu majoritairement constitué d’hommes, cela n’a jamais impressionné la chasseuse.
« J’aime la forêt pour le travail, mais pour la chasse, c’est autre chose. Je m’intéresse à tout ce que la forêt nous offre comme la cueillette des champignons. J’aime me retrouver là-dedans, juste le fait d’être là, parfois je lis un livre, chose que je ne fais pas souvent dans la vie. Parfois, il s’agit juste de faire une pause et la chasse, c’est ma façon de le faire. Elle poursuit, je me sens en sécurité dans la forêt. Pour moi, on y est bien, c’est la nature ».
Après ces nombreuses années à se passionner pour la chasse et le milieu forestier, voilà que la Latuquoise a vécu une expérience unique l’automne dernier. « Je me suis acheté une arbalète et quand j’ai chassé le chevreuil l’an dernier, j’ai vraiment aimé ça. L’arbalète, c’est moins lourd. Je sentais vraiment que j’étais autonome, je faisais mes affaires et ça allait bien. Je me suis acheté un quatre-roues aussi parce que ce n’est pas juste d’aller à la chasse, il y a de la préparation. Viviane Dauphinais ajoute donc, l’année passée, j’ai tué mon premier buck chevreuil à l’arbalète! J’étais vraiment fière de moi », relève la chasseuse.
Le parcours latuquois
Originaire de Trois-Rivières, Viviane Dauphinais a fait le choix d’emménager à La Tuque dans les années 90 afin d’y réaliser ses études. « Je suis arrivée à La Tuque en 1997, puis je suis allée à l’école forestière. J’avais fait le cours pour devenir agente de conservation de la faune », explique-t-elle.
« Ensuite, j’ai fait deux autres cours, puis je ne suis jamais partie de La Tuque à partir de ce moment. Je travaille dans le domaine forestier depuis ce temps-là ».
Elle habite aujourd’hui La Tuque avec son conjoint et leurs deux enfants, tous plus passionnés les uns que les autres par la nature et la chasse. « On a deux garçons qu’on a toujours trainés à la chasse et à la pêche avec nous. La pêche, mon plus grand, il est vraiment très passionné par ça. Le plus jeune aime un peu plus la chasse ».
C’est ainsi que la passion pour la chasse semble bel et bien traverser les générations.