Lac-Édouard: des actions pour l’environnement

LAC-ÉDOUARD.  L’agglomération de La Tuque a mis de l’avant une révision de sa politique environnementale afin que les municipalités de Lac-Édouard et La Bostonnais adhèrent à la politique pour réaliser encore plus d’action pour l’environnement.

« On s’ajustait déjà avec ce que La Tuque faisait, par exemple pour les bandes riveraines, explique le maire de Lac-Édouard Larry Bernier. Au Québec, la bande riveraine doit faire 10-15 mètres, alors que partout dans le Haut-St-Maurice, c’est 20 mètres. On est même allé plus loin au Lac-Édouard en ajoutant un 5 mètres de non-construction. »

Il y a environ 5 ans avec la collaboration de la SAMBBA (Société d’aménagement de mise en valeur du bassin de la Batiscan), une vidéo localisation des berges du lac Édouard a été réalisée. « Ça permet de voir où en était les berges et après cinq ans, e voir où elles en sont rendues. Ça peut être une bonne référence pour l’inspecteur municipal. On a aussi une interdiction d’utiliser des engrais chimiques. Il faut proscrire l’azote et le phosphore à proximité d’un lac pour qu’il demeure ne santé », ajoute le maire Bernier.

La municipalité mettra à la disposition des gens une unité de lavage de bateau pour la rampe de mise à l’eau municipale qui se trouve dans la baie du village. « On aimerait que ce soit effectif pour cet été. »

Un des enjeux importants pour la municipalité et qui pourrait être dévastateur, c’est les feux de forêt. Une des solutions pour prévenir un important feu de forêt qui pourrait mettre en danger le village entouré de bois serait de retirer les conifères à proximité des habitations, pour planter des essences de feuillus. « Les conifères accélèrent la propagation du feu, tandis que ce n’est pas le cas pour les feuillus comme ils ont moins de résine et qu’ils sont gorgés d’eau. Ça pourrait être une solution », opine M. Bernier.

Même si les bacs bruns feront leur arrivés à La Tuque cette année, ça ne sera pas le cas pour les petites municipalités de Lac-Édouard et La Bostonnais. « Plusieurs citoyens ont déjà leur composteur, affirme M. Bernier. De notre côté nous avons des composteurs communautaires très efficaces depuis quelques années. Les citoyens ajoutent leurs déchets et ajoutent ensuite une pelletée de granule de bois. En plus, c’est impossible à ouvrir pour un animal sauvage. Sauf qu’il peut servir seulement pour les végétaux. C’est une des meilleures solutions pour les petites municipalités comme nous. »