« La chasse m’a sauvé la vie! »

LA TUQUE.  Le Festival de chasse de La Tuque en est à sa deuxième année de la relance de l’événement avec un nouveau comité. L’an dernier, c’est Thierry Bilodeau qui avait accepté la présidence de l’événement au pied levé comme il y avait peu de gens qui voulaient s’impliquer. Il a passé le flambeau cette année à Frédéric Larouche, un homme qui voulait s’impliquer pour sa communauté dans un événement phare pour la région.

Frédéric était le vice-président l’an passé pour le 50e Festival de chasse. « Thierry avait d’autres obligations alors il m’a demandé si j’avais le temps et la volonté d’être le président. Oui, je suis le chasseur de la gang, alors c’était un oui automatique pour moi de m’impliquer comme président. Le festival a beaucoup de potentiel et je voulais aller chercher plus de gens de l’extérieur. »

L’homme de 28 ans a partagé son histoire pour la nécessité de s’impliquer. « La chasse c’est ce qui me passionne dans la vie. C’est la chasse qui m’a gardé en vie! Il y a deux ans, j’ai eu un gros cancer des ganglions de stade 4 et il s’est répandu partout dans le corps. C’est la chasse qui m’a sauvé parce que je voulais continuer à aller dans le bois. Quand des mauvaises nouvelles comme ça arrivent, il faut s’accrocher à du positif. Pour moi, c’était d’aller dans le bois pour m’occuper de mes salines, faire de la prospection et aller à la chasse, c’est ça qui m’accrochait un sourire! »

L’actuel président soutient qu’il a toujours été un amateur du Festival de chasse depuis plusieurs années. « En 2022, c’était la dernière année de l’ancien comité, et je ne voulais pas que le festival finisse comme ça. Ça me passionnait de voir autant d’orignaux défiler au mesurage des panaches. En octobre, c’est une période plus tranquille alors c’est bon pour la communauté et l’économie de la ville un événement comme ça. On a déjà perdu les 12 heures d’endurance et c’est plate de perdre un gros événement comme ça. Ça ne rentrait pas dans ma tête de perdre le festival, alors si on voulait le garder, ça prenait des nouveaux bénévoles. »