Francis Bouillon : de hockeyeur à pourvoyeur
PLEIN AIR. Avec trois autres partenaires, Francis Bouillon s’est porté acquéreur il y a un an d’une pourvoirie en Haute-Mauricie, à une soixantaine de kilomètres au nord de La Tuque.
L’ancien défenseur du Canadien de Montréal est l’un des actionnaires de la Pourvoirie Québec Azimut, anciennement connue sous le nom de Pourvoirie Duplessis. « C’est un coin que je ne connaissais pas. J’étais venu à La Tuque il y a quatre ou cinq ans pour l’enregistrement de mon émission Expédition Extrême. C’est un drôle de hasard, mais en motocross, on était passé sur le domaine de la pourvoirie », explique Francis Bouillon.
Né à New York, mais élevé à Montréal, l’entraîneur du développement des joueurs chez le Canadien a été initié à la chasse et pêche sur le tard, mais il a rattrapé le temps perdu depuis. « Je m’y suis intéressé vers la fin de ma carrière. J’ai des amis dans le domaine de la construction qui avait des camps de pêche et de chasse. C’est eux qui m’ont fait découvrir ça et j’ai pogné la piqûre depuis. Je chasse maintenant l’orignal, le chevreuil, le gibier. »
Depuis un an, il fait régulièrement des allers-retours entre Montréal et La Tuque, d’autant plus que quelques semaines après l’achat de la pourvoirie, il se portait acquéreur d’un chalet situé à proximité. « J’y vais tellement souvent que cet été, ma blonde m’a rappelé que j’avais une autre maison en ville », lance en riant Francis Bouillon.
Maintenant rendu un habitué des lieux, l’ancien défenseur avoue être tombé sous le charme de La Tuque. « J’ai établi un beau partenariat avec Nautico et on tient à encourager les magasins locaux. Moi, j’ai toujours vécu en ville et quand j’arrive ici à La Tuque, je décroche. C’est comme un autre pays. Tout le monde est relax, tout le monde est gentil. Quand je vais faire mon épicerie, le monde me jase parce que beaucoup me reconnaissent. J’adore la place pour être honnête. »
Un temple de la renommée dans le bar
Quand lui et ses partenaires sont devenus propriétaires de la Pourvoirie Duplessis, ils savaient que beaucoup de boulot les attendait. « Il y avait beaucoup de laisser-aller dans l’entretien des bâtiments. On savait qu’il y avait pas mal de jus de bras à donner pour lui donner un autre standing et c’est ce qu’on fait depuis plusieurs mois. C’est d’ailleurs pourquoi on a changé de nom pour Pourvoirie Québec Azimut. C’était une des plus vieilles pourvoiries du Québec, mais il y avait des histoires négatives qui y étaient associées. En changeant de nom, on veut montrer au monde qu’il y a une nouvelle administration qui va amener ça ailleurs. »
À l’intérieur de l’auberge entre autres, Francis Bouillon prévoit amener des articles de hockey accumulé durant sa carrière de près de 800 matchs dans la LNH sous les couleurs du Canadien, mais aussi des Predators de Nashville. « Dans le bar, j’aimerais ça aménager un petit hall of fame avec des photos et un chandail du Canadien bien sûr », ajoute celui qui aura moins de temps à consacrer à sa 2e maison avec le camp des recrues qui débute cette semaine. « Je prévois revenir une semaine cet automne pour la chasse à l’orignal, mais après ça, ça va être mon emploi à temps plein qui va m’occuper.
Parlant hockey, Francis Bouillon se dit fébrile à l’approche de la nouvelle saison du Tricolore. « C’est sûr qu’en allant chercher Patrick Laine, je pense qu’on donne un signe à nos fans, Le Canadien dit qu’il veut se classer, faire les séries cette année. Si on ajoute ça un Kirby Dach en santé et qu’on jumelle ça à un Suzuki, un Caufied et à l’explosion de Slafkovsky l’an passé, je pense qu’on a une belle équipe. Et ce qui est bien là-dedans, c’est qu’on est encore très jeune. Ce n’est pas une équipe que l’on construit pour un ou deux ans. On est en voie d’une belle explosion dans les prochaines années. Et tous les commentaires que j’entends des partisans, c’est que c’est très positif », termine le sympathique athlète.