Bon départ pour la campagne de vaccination contre les virus respiratoires

MONTRÉAL — La campagne de vaccination contre la grippe et la COVID-19 connaît un départ supérieur à l’année dernière. Environ 65 000 rendez-vous de plus ont été pris cet automne en comparaison avec la même période en 2023.

La santé publique a lancé la campagne de vaccination contre les virus respiratoires le 7 octobre dernier. Les personnes vulnérables étaient d’abord priorisées, puis les plages de rendez-vous ont été ouvertes à toute la population le 16 octobre.

Il n’est pas trop tard pour prendre rendez-vous pour ceux qui souhaitent recevoir le vaccin, qui est gratuit. La Dre Caroline Quach, qui est pédiatre et microbiologiste-infectiologue au CHU Sainte-Justine, avait expliqué au moment du lancement de la campagne de vaccination que le plus tôt on était vacciné, le plus vite on était protégé contre les virus. Elle avait indiqué qu’il faut environ deux semaines pour que les anticorps se développent après la vaccination.

Les données de l’Institut national de santé publique du Québec indiquent que plus de 2000 cas ont été déclarés positifs pour le SARS-CoV-2 la semaine dernière. La surveillance hebdomadaire des virus respiratoires montrait également 183 cas positifs pour le virus respiratoire syncytial (VRS) et 46 cas d’influenza.

Il est possible de recevoir le vaccin contre l’influenza et contre la COVID-19 au même moment. C’est cette option que la grande majorité des Québécois ont favorisée.

Selon des données transmises par Santé Québec, en date du 22 octobre, 766 975 rendez-vous ont été pris pour la vaccination. De ce nombre, 48 000 ont choisi de recevoir seulement le vaccin contre l’influenza; 12 000 personnes recevront une dose contre la COVID-19; et 706 000 ont choisi l’option de se prémunir contre les deux virus en même temps.

La majorité des rendez-vous ont été pris par des personnes pour qui la vaccination était recommandée par la santé publique. Les personnes à risque sont notamment les personnes de 60 ans et plus, les personnes immunodéprimées ou atteintes d’une maladie chronique ainsi que les femmes enceintes.

Les résidants en CHSLD sont également considérés comme une clientèle vulnérable. À ce jour, environ 70 % des établissements ont été visités pour administrer les vaccins et la progression se poursuit.

Un vaccin contre le VRS est par ailleurs offert gratuitement. Jusqu’à présent, près de 1750 poupons ont reçu le produit (le Nirsévimab); les bébés jugés plus vulnérables ont été priorisés. La prise de rendez-vous pour la population générale est ouverte depuis peu et ces rendez-vous commenceront à être honorés à partir du 4 novembre.

Le Québec est la première province à offrir le Nirsévimab. Ce médicament administré en une seule injection intramusculaire permet de réduire le risque qu’une infection par le VRS s’aggrave. Dans ses formes plus graves, l’infection peut causer une bronchiolite ou une pneumonie et mener à une hospitalisation.

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