La Cour suprême refuse d’entendre l’ultime appel de quatre Canadiens détenus en Syrie

OTTAWA — La Cour suprême du Canada ne réexaminera pas les demandes de quatre Canadiens détenus en Syrie qui tentent d’être libérés et de pouvoir rentrer au pays.

Le plus haut tribunal avait déjà refusé l’an dernier d’entendre la contestation d’une décision de la Cour d’appel fédérale, qui avait conclu qu’Ottawa n’était pas obligé par la loi de rapatrier les quatre ressortissants canadiens détenus en Syrie.

Dans un nouvel avis déposé en mars dernier auprès de la Cour suprême, les avocats des quatre hommes soutenaient que des circonstances extrêmement rares justifiaient un nouvel examen de la demande d’autorisation d’appel.

Mais dans une lettre adressée aux avocats, datée de vendredi dernier, le plus haut tribunal indique que la requête en réexamen ne peut être déposée, ce qui ne laisse aucun autre recours devant la Cour suprême.

Les quatre Canadiens détenus dans le nord de la Syrie font partie des nombreux ressortissants étrangers qui sont détenus dans des centres délabrés administrés par les forces kurdes, qui ont repris la région ravagée par la guerre au groupe armé État islamique.

Jack Letts, l’un de ces Canadiens, était devenu dès l’adolescence un fidèle musulman; il est parti en voyage en Jordanie puis a étudié au Koweït avant de se retrouver en Syrie.