Des jeunes de La Tuque au Salon Carrières pour bâtir leur avenir

LA TUQUE. Plusieurs jeunes autochtones de La Tuque ont participé au Salon Carrières à Trois-Rivières mercredi pour explorer des perspectives d’avenir et découvrir des métiers inspirants dans des secteurs comme la santé et la justice. Cet événement a permis d’encourager la persévérance scolaire et de promouvoir les opportunités professionnelles dans un cadre de soutien et de partage.

Cette deuxième édition du Salon Carrières Santé et Justice pour les jeunes autochtones a attiré des jeunes de La Tuque, grâce à une mobilisation organisée par le Centre d’amitié autochtone et le soutien des écoles de la région. Ce rassemblement, soutenu par plusieurs centres d’amitié autochtone, a permis à des jeunes ayant un intérêt pour certains secteurs de rencontrer des professionnels et de poser des questions essentielles sur les parcours scolaires et professionnels.

« C’est un bel événement pour donner envie aux jeunes de terminer leurs études, de persévérer et de découvrir des domaines qui pourraient les passionner à l’avenir », exlique Marie-Ève Soucy, agente Premières Nations et Inuits pour l’école Champagnat.

Un choix limité mais ciblé

Seuls une dizaine de jeunes ont pu faire le déplacement, sélectionnés en fonction de leur intérêt pour des carrières dans la santé ou la justice. Les autres n’ayant pas montré de motivation pour ces secteurs spécifiques ont choisi de ne pas participer cette fois-ci. Pour les jeunes présents, cet événement représentait une occasion unique de poser des questions sur les parcours d’études nécessaires pour accéder à ces métiers.

« Certains élèves veulent vraiment trouver des réponses à leurs questions, découvrir le parcours scolaire qu’ils doivent suivre, ajoute Mme Soucy. Si on peut créer une petite lumière dans leur parcours, leur donner envie de ne pas abandonner, on aura accompli notre mission. »

Soutien culturel et adaptation en milieu urbain

Pour Geneviève Petiquay, organisatrice d’activités culturelles au Centre d’amitié autochtone de La Tuque, l’objectif principal était de soutenir les jeunes dans leur développement personnel et de leur présenter un avenir viable, tout en leur montrant les défis de l’adaptation en milieu urbain.

« Nous voulions encourager les jeunes, les motiver à poursuivre leurs études et à considérer les possibilités d’avenir en dehors de leur communauté s’ils le souhaitent », a expliqué Mme Petiquay.

Un soutien pour la persévérance scolaire

Pour les éducateurs et organisateurs impliqués, ce type d’initiative contribue à encourager les jeunes à persévérer et à envisager des parcours professionnels qui leur ouvrent de nouvelles perspectives, que ce soit dans leur communauté ou ailleurs.