Kombu : l’ascension d’un produit santé aux quatre saveurs
AFFAIRES. Le Latuquois Yannick Letendre a visiblement visé dans le mille avec ses boissons santé Kombu, un kombucha qu’il qualifie de boisson vivifiante. Les amateurs de ce produit santé se font de plus en plus nombreux et on le découvre un peu partout au Québec.
Cela, malgré le fait qu’avec la COVID-19, 35% des points de vente sont fermés. Pourtant, les ventes du produit, mis en cannettes à l’usine de Drummondville, continuent leur ascension.
«Il y a une fine bulle, dedans, un peu comme un champagne, sans le goût trop santé, «grano». Il y a vraiment le goût du fruit»
– Yannick Letendre
Depuis plus d’un an que les produits sont offerts dans différents commerces, l’augmentation s’est précisée dans les deux ou trois derniers mois.
Comment s’explique l’engouement? «Je vous dirais qu’on ne le vend pas comme étant un kombucha, explique celui qui ne se décrit pas de prime abord comme un fan de cette boisson», explique M. Letendre.
Par contre, il perçoit davantage le Kombu comme une boisson à quatre saveurs, accessible, bénéfique pour la santé.
«Les gens ont moins peur de l’essayer et ils se rendent compte que c’est super bon», ajoute celui qui confesse ne pas avoir apprécié le goût du kombucha la première fois qu’il l’a essayé. Voilà ce qui explique son objectif de rendre le goût de son produit accessible pour tout le monde.
«Par exemple, dans un Kombu aux framboises, on a l’impression de croquer dans une framboise, de goûter aux petites graines de la framboise. On n’a pas le côté vinaigré, acidulé, âcre, que le kombucha a, habituellement».
On n’en oublie pas les bienfaits, contrairement à des boissons énergisantes dont les effets positifs ne se font plus sentir au bout de quelque temps: «Ça va vous aider à créer de l’énergie au lieu de brûler ce qui reste».
Actuellement, 475 points de vente distribuent les boissons Kombu. Ils étaient 169, il y a un an. On est arrivé à cette augmentation de la popularité du produit par des associations avec des influenceurs, des concours sur les réseaux sociaux.
S’il souhaite augmenter le nombre de points de vente, Yannick Letendre veut également développer d’autres régions du Québec où les gens pourront découvrir ses produits. Mais au-delà de ça, il ressent une grande fierté savoir que quatre points de vente distribuent le Kombu à La Tuque, sa ville natale. «On a fait quelques commandes à La Tuque l’année dernière, mais ça n’avait pas sorti beaucoup, on n’avait pas beaucoup fait de publicité. On l’a réessayé cette année et les points de vente m’ont écrit, ils en ont commandé 2, 3, 4 fois plus que l’année dernière. C’est une belle réponse», évoque-t-il fièrement.
Avant la pandémie, son entreprise s’associait fréquemment à des associations étudiantes de cégep et d’universités, pour offrir son produit qu’il décrit comme une belle alternative à des boissons gazeuses qu’on peut mélanger à de l’alcool: «On est beaucoup dans des salles de spectacles. Quand il y a des artistes intéressants, on voit souvent s’associer avec l’entreprise pour offrir un cocktail spécial, à base de Kombu pour cette soirée-là. On va vraiment dans toutes les sphères de l’événementiel».
Les quatre saveurs du Kombu
Framboise
Fraise
Érable et gingembre
Cerise et lime
Actuellement, ce sont les jeunes adultes de 18 à 34 ans qui sont les plus grands consommateurs de ses produits, mais les autres tranches d’âge y trouvent leur compte. «La publicité qu’on a faite était beaucoup sur Instagram et Facebook. Il y a une logique dans la répercussion. Quand on fait des dégustations en épicerie, les gens en haut de 40 ans les aiment aussi».
Il cogite une nouvelle gamme de produits en canettes, même si l’homme d’affaires ne peut pas en dire beaucoup. «Ce seront quatre nouvelles saveurs, d’un autre type de produit», s’est-il contenté de dévoiler pour l’instant.
Il mène maintenant tout seul la barque des produits Kombu et de son pub, la Sainte Paix de Drummondville, avec la complicité de sa quinzaine d’employés.
Son pub a d’ailleurs rouvert ses portes le 15 juin et accueille sa clientèle sept jours sur sept. De nombreux Latuquois se rendent d’ailleurs le saluer.