Aéroport : Votera ? Votera pas ?
On ne sait pas encore si les électeurs du quartier 6, Aéroport, auront à se rendre aux urnes pour élire un successeur à la conseillère démissionnaire Caroline Bérubé.
Habituellement, lorsqu’une vacance est constatée dans un poste au conseil municipal dans un délai supérieur à 12 mois de la date de l’élection générale, le président d’élection doit déclencher le processus électoral.
Mais la pandémie de la COVID-19 complique un peu les choses.
«Un arrêté ministériel avait décrété qu’il n’y aurait pas de scrutin électoral pendant la période d’urgence sanitaire, a indiqué le maire de La Tuque, Pierre-David Tremblay. Chaque municipalité, où il y avait des postes vacants, devait communiquer avec le ministère des Affaires municipales pour en faire état […] nous avons été informés que le ministère examine actuellement la possibilité de proposer une modification législative afin de permettre aux municipalités qui le souhaitent d’attendre la tenue du scrutin général de 2021 pour pourvoir les postes vacants aux conseils, étant donné le caractère exceptionnel de la situation».
Cette modification serait apportée une fois que les travaux de l’Assemblée nationale auront repris, à la mi-septembre.
«On nous demande d’être patient et d’attendre de voir s’il y aura modification. Il y a plusieurs municipalités qui demandent le report», ajoute Pierre-David Tremblay, qui précise qu’un lobby des municipalités préconise de ne pas tenir d’élections si une ou deux personnes manquent à l’appel dans un conseil municipal.
Selon le greffier municipal et président d’élections, Jean-Sébastien Poirier, une élection partielle coûterait entre 35 000 $ et 50 000 $.
Puisque la loi n’est pas changée à l’heure actuelle, le processus électoral a quand même été mis en branle par le président d’élections, pour se conformer à la loi. On en saura plus long à la mi-septembre, soit lors de la prochaine assemblée du conseil municipal de La Tuque.
«Comme président d’élections, je me dois quand même dans les 30 jours qui suivent l’avis de vacances, de fixer une date de scrutin […] en attendant les modifications législatives qui pourraient être apportées pour les municipalités qui sont dans la même situation que la nôtre de nous permettre de ne pas tenir d’élections partielles et d’attendre l’élection générale du 7 novembre 2021», a précisé M. Poirier.