Le maire fait le bilan de ses quatre années à Ville de La Tuque

Le maire de La Tuque, Pierre-David Tremblay, a dressé le bilan des 4 années de son administration dans une allocution de plus d’une heure à l’occasion de la dernière assemblée du conseil municipal.

« On est parti d’une vision d’affaire à une vision citoyenne », qualifie d’entrée de jeu le maire sortant.

« Il y a des entrepreneurs qui n’ont pas aimé la façon dont on a géré, entre autres le déneigement […] il ne faut pas oublier que, quand on est arrivé en poste, il manquait 1,9M$. Tous les fonds étaient impactés, hypothéqués. On ne pouvait plus faire d’emprunts. On a été avisé par le ministère des Affaires municipales. Même les fonds de retraite des employés étaient hypothéqués. Il n’y avait pas grand marge de manœuvre », ajoute-t-il.

Selon ce dernier, l’organisation municipale est en bonne santé 1000 ménages n’est pas terminé : « On a aussi d’excellents employés. Il faudra revoir les tâches et les descriptions des cadres, ce n’est pas chose facile. La maison est propre, alors j’espère qu’elle va le demeurer ».

« On a remboursé 6 M$ sur la dette, lance le premier magistrat, elle était de 50M$. Le conseil précédent a dépensé 25M$ en huit ans et a doublé la dette de la ville. À partir du moment où tu dégages la dette, les gens ont un crédit de taxes. Les gens l’ont vu cette année : -0,94% ».

Pierre-David Tremblay a dit souhaiter un gel de taxe pour un an ou deux encore : « C’est mon souhait. Ils feront ce qu’ils voudront, mais c’était planifié dans ce sens-là ».

Le réseau électrique de Parent, les monteurs de ligne, les temps de réponse des ambulances, la téléphonie cellulaire et Internet haute vitesse, Manouane Sipi, les appartements Libère-Toit, l’écocentre, l’aéroport ont été cités parmi les réalisations du présent conseil. Le Festival de chasse, les Loups de La Tuque comptent parmi les organismes qui ont, aux dires du maire, bénéficié d’un accompagnement de la ville.

Un dossier reste à ficeler, note-t-il, celui de la téléphonie cellulaire entre Lac-Édouard et Lac-Bouchette.

Il demande aussi la reconnaissance de route provinciale pour la 25, un chemin à double vocation. « Pourquoi, la 25, où il y a plus de 800 villégiateurs, une industrie à Parent, 350 citoyens à Parent, on n’est pas capable d’avoir une route propre, en tout temps ? Si vous pensez que c’est avec le respect que vous allez avoir ça. Non, il va falloir se battre, respectueusement. Ça, il faut se lever. Il va falloir l’avoir, la route, c’est le nerf de la guerre, on parle de bioraffinerie, va falloir que cette route soit améliorée ».

Quand il aborde l’avenir, le maire évoque la filière forestière et l’importance des deuxième et troisième transformations des produits du bois, de même que le développement du site Vallières avec un pont à double sens. « Il faut créer de la richesse », insiste-t-il.

« On a enlevé du favoritisme, on a enlevé de la complaisance, on a enlevé de la nonchalance. On a tout remplacé ça par de la rigueur et de la transparence », a-t-il aussi fait valoir.

Finalement, Pierre-David Tremblay ne ferme pas la porte à un retour à la politique, qu’elle soit municipale ou à un autre palier : « J’ai eu des offres […] peut-être qu’éventuellement, s’il y a des discussions, je reste ouvert à la politique. Je suis servi par une bonne expérience. J’ai fait deux mandats comme maire dans deux villes différentes, je connais très bien les besoins actuels de la population. Si la porte s’ouvre, j’y serai probablement ».