Objectif 2015 pour la SADC
Pour 2015, l’objectif est de la SADC est d’injecter 450 000 $ par six entreprises locales avec son fonds d’investissement. De cette manière, cela contribuerait à créer ou à maintenir ses emplois chez nous. L’an dernier, le fonds d’investissement de la SADC a traité pour plus de 432 000 $ et a injecté une somme de 282 000 $ dans ces projets. Ainsi, 34 emplois ont été créés et maintenus.
Le Fonds d’investissement Stratégie jeunesse, lui, a permis des investissements de 165 500 $ en 2014, soit 206 % de son objectif de 80 000 $. Il a créé 4 emplois et en a maintenu 16 au cours de l’année auprès de 8 entrepreneurs.
Mme Fortin se réjouit de voir autant de relève à La Tuque. «Ça fait longtemps que je suis à la SADC, mais ce qui qui m’apporte beaucoup de fierté, c’est quand on assure des relèves d’entreprises avec de bons jeunes entrepreneurs qui veulent réussir », laisse-t-elle entendre. Après des années plus moroses, les jeunes reviennent au bercail et se lancent en entreprise. Elle est visiblement heureuse que son équipe contribue à soutenir ces gens qui nourrissent plein des nouveaux défis.
Nouveaux défis
Le milieu des affaires est en profonde transformation. Selon Chantal Fortin, les entreprises devraient emboîter le pas dans le commerce électronique. «Éventuellement, aux employés, à la SADC, ont une formation sur l’innovation en entreprise. Comment les entreprises peuvent innover ? En entreprise, il faut changer de façon de faire», propose-t-elle, en pointant dans le commerce en ligne comme faisant partie de la solution. Elle croit que les commerces de la Haute-Mauricie auraient tout à gagner à transiger par le web.
La SADC avait déjà tracé les premières lignes en matière de commerce sur le web, avec son programme «Branchons les PME» il y a quelques années. Ce qu’on veut faire maintenant, c’est de permettre aux commerçants de pouvoir faire des transactions en ligne comme partout dans le monde avec leurs clients.
Chantal Fortin en connaît un bout sur le développement économique à La Tuque. Il y a 18 ans qu’elle y travaille activement. Elle est entrée à l’emploi de la SADC en janvier 1997, comme conseillère pour les travailleurs indépendants, puis, pour les jeunes. C’est au printemps 2014 qu’elle accepte de relever le défi de la direction générale de la SADC, assurant ainsi une stabilité à ce poste qui a connu plusieurs titulaires au cours des dernières années.