«La population a vraiment envie de ça»
Les activités familiales présentées dans le stationnement de la gare du centre-Ville de La Tuque ont donné lieu à un beau rendez-vous auquel la population a répondu présente, en dépit de la température incertaine. On le sait, cette programmation spéciale était en marge de la grande finale des Jeudis centre-ville.
Les membres de la Légion canadienne ont cuisiné des hos dogs alors que des jeux divertissaient toute la famille.
Tout près de la gare, des producteurs locaux de La Tuque, La Bostonnais et La Croche sont venus présenter leurs produits maraîchers, des produits de l’érable et du miel, ce qui a suscité, aux dires des organisatrices, un vif intérêt.
Avec l’aide du Service de développement économique et forestier de Ville de La Tuque (SDÉF), le comité Vert l’engagement avait fait le pont avec différents producteurs locaux pour garnir les tables.
Le groupe devait commencer à vendre ses produits à 15h, mais dès l’arrivée des producteurs sur place, vers 14h, il y avait déjà un fort engouement. Les affiches n’étaient pas encore posées que déjà, les produits trouvaient preneur. Les kiosques ont été un peu victimes de leur succès.
«La population a vraiment envie de ça», réalise Kim Poirier, conseillère en développement économique au Service de développement économique et forestier, qui s’est occupée de l’aspect logistique. «Trop de demande pour pas assez d’offre», enchaîne Stéphanie Greffard, membre du comité Vert l’engagement.
Des producteurs sont retournés chercher de la marchandise, tant elle s’écoulait rapidement. «On a fait un sondage, on demandait aux gens s’ils veulent le retour d’un marché public. C’est oui, à chaque semaine. Mais ça va prendre plus d’offre. Plus de producteurs», ajoute Mme Greffard. Un beau problème.
Les producteurs actuels vendent déjà toutes tous leurs produits, sans avoir besoin d’un levier comme un marché public. Cela relance donc l’idée d’un marché public mettant en vedette des aliments produits localement.
Si d’autres personnes se sentent interpellés par la culture de produits locaux, il y a de la place pour eux.
«Surtout après la pandémie, les gens veulent retourner vers la terre, vers la production locale (…) c’est vraiment un très grand succès, si on avait eu le double de choses à vendre, on aurait vendu le double», conclut Stéphanie Greffard.