Une exposition virtuelle sur la pêche traduite en atikamekw

L’exposition virtuelle Histoires étonnantes : la pêche en Mauricie d’hier à aujourd’hui, est traduite en atikamekw grâce à un projet de l’Association des pourvoiries de la Mauricie en collaboration avec Ville de La Tuque.

L’exposition trilingue, disponible en ligne, a été réalisée grâce au soutien du programme d’investissement Musées numériques Canada, volet Histoires de chez nous.

C’est une première pour une exposition numérique en trois langues.

« Cette initiative est lancée juste à temps pour souligner le 25e anniversaire du Pow Wow de Wemotaci », indique Ville de La Tuque.

C’est l’enseignante retraitée de Wemotaci Martha Niquay qui a traduit l’exposition. Un code QR mène à l’exposition virtuelle et il sera distribué lors du Pow Wow de Wemotaci, cette fin de semaine.

Depuis 2019

C’est en 2019 que l’exposition virtuelle a été lancée alors que projet de traduction en atikamekw de cette exposition a débuté en 2020.

« Cette initiative issue du partenariat entre l’Association des pourvoiries de la Mauricie et la Ville de La Tuque ouvrira la porte à d’autres intégrations de langues les expositions numériques du volet Histoires de chez nous dans le futur. La Tuque fait donc figure de pionnière dans ce dossier », ajoute la Ville.

L’exposition

L’exposition virtuelle Histoires étonnantes : la pêche en Mauricie d’hier à aujourd’hui montre l’unicité du vaste territoire de la Mauricie à travers l’histoire de la pêche.

On effectue un voyage dans le temps, depuis l’époque de la pêche de subsistance jusqu’à la pratique de la pêche sportive. On peut suivre l’évolution de la pêche en Mauricie à travers les époques, les objets, les artefacts et plusieurs personnages.

On en apprend sur les communautés autochtones et leur rapport à la pêche, leur savoir-faire dans la fabrication du matériel de pêche, les méthodes traditionnelles de pêche, les sites privilégiés en Mauricie, ainsi que les espèces de poissons qui vivent dans les 10 000 lacs et rivières de la Mauricie. « L’exposition permet aussi d’en savoir plus sur l’arrivée des clubs privés, ainsi que la création des zecs et des pourvoiries. La Mauricie a plus de 70 pourvoiries sur son territoire qui portent presque toutes une empreinte autochtone dans leur ADN ».