Airmedic fournira un hélicoptère à Expedition First Nations
EXPÉDITION. Expedition First Nations a confirmé qu’Airmedic devient son principal commanditaire et contribuera à la sécurité des participants dans le cadre de sa grande expédition qui reviendra, du 16 février au 4 mars prochain.
Un hélicoptère configuré pour les opérations médicales d’urgence sera déployé pour couvrir l’expédition sur l’ensemble du trajet.
« C’est vraiment rassurant pour notre monde de savoir que leur sécurité est entre bonnes mains. Airmedic nous offre une éthique de travail et un professionnalisme qui permettront à nos équipes au sol, notamment à nos rangers, une meilleure coordination en cas d’urgence médicale. C’est un gros plus d’avoir une entreprise qui connaît les régions hostiles et qui a une affinité naturelle avec les Premières Nations », a d’abord témoigné Christian Flamand, organisateur et fondateur de l’événement.
« C’est vraiment important pour tous les participants parce que faire voler un hélicoptère, c’est quand même 10 000$ par jour. Airmedic arrive à titre de commanditaire principal et ça va nous permettre d’avoir un hélicoptère qui nous suis pas à pas. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Une personne peut souffrir d’un malaise cardiaque, faire une crise d’épilepsie ou une crise d’hypothermie, ou elle peut se blesser au genou, à la main ou à l’épaule. Airmedic va nous permettre de la prendre en charge immédiatement. »
Rappelons que l’Expedition First Nations, ce sont plus de 55 participants qui ont comme objectif de parcourir 4600 kilomètres sur le Grand territoire ancestral des premières nations, à bord d’une motoneige. Le trajet s’amorcera à Manawan et se terminera à Uashat Mak Mani‐Utenam.
« Lorsque nous avons été approchés par l’équipe d’Expedition First Nations, nous avons tout de suite embarqué dans le projet afin d’apporter notre expertise en transport médical héliporté sur l’ensemble du trajet », a pour sa part lancé Sophie Larochelle, chef de direction d’Airmedic.
« Plus de 70% de nos opérations se font dans les communautés et sur le territoire des Premières Nations alors il était donc naturel pour Airmedic de s’associer à un événement aussi rassembleur. »
Réconciliation
Par cet événement, les organisateurs souhaitent notamment travailler à la réconciliation des nations afin de commémorer et honorer les enfants autochtones disparus du Canada.
« On en sera à notre premier événement officiel puisque la COVID-19 nous avait empêchés d’y aller l’an dernier. Il y avait beaucoup de restrictions dans les communautés autochtones lors de la pandémie. Nous allons donc partir pour une vingtaine de jours et nous allons dormir dans des communautés d’accueil déjà prévues. J’ai vraiment hâte d’aller vivre ce grand périple-là de territoire en territoire. Ça ne s’est jamais fait alors c’est un événement unique au monde », explique M. Flamand.
« La thématique du voyage, c’est vraiment de réconcilier les peuples allochtones et les peuples autochtones, de ramener l’harmonie. En plus, on le fait pour une cause. Chaque kilomètre parcouru va être en l’honneur de chaque enfant autochtone disparu et de Joyce Echaquan. On veut aussi montrer notre périple au grand public puisqu’il fera le sujet d’un documentaire », conclut-il.
Rappelons que Joyce Echaquan est décédée le 28 septembre 2020 à l’hôpital de Joliette dans des circonstances troublantes où son état de santé a été mal évalué, alors que les préjugés entourant la clientèle autochtone avaient mené les professionnels de la santé à la traiter comme une toxicomane. Une vidéo tournée par Mme Echaquan avait provoqué une onde de choc à travers le Québec et même au Canada, vidéo où l’on pouvait voir qu’une infirmière l’abreuvait d’insultes racistes alors que Mme Echaquan était souffrante.