EBOX s’implantera à La Tuque
INTERNET. L’Abitibi et la Haute-Mauricie comptent parmi les régions où l’entreprise EBOX viendra offrir ses services de fournisseur Internet, de téléphonie et de télévision. Le service sera disponible dès l’automne.
Elle devient la troisième dans le domaine à offrir ses services à La Tuque, après Bell (Câblevision) et Sogetel.
«Une décision récente du CRTC force la fin du monopole de Câblevision du Nord, une filiale de Bell, et permettra aux autres joueurs d’offrir un service de qualité à un prix plus raisonnable», explique à L’Écho Jean-Philippe Béïque, président-directeur général.
Il croit que la venue de son entreprise viendra «perturber le marché et permettra une saine concurrence au bénéfice des consommateurs».
D’ici l’automne, EBOX va construire son réseau afin de se joindre à celui de Câblevision, dont elle utilisera une partie des infrastructures. Le montant de l’investissement qui sera apporté à La Tuque n’a pas été dévoilé.
«Le gros de notre bataille est basé sur le service et les prix, évalue M. Béïque. On travaille beaucoup devant le CRTC pour faire avancer des dossiers réglementaires et avoir une tarification qui est raisonnable pour utiliser les infrastructures».
Il promet «des tarifs plus agressifs que par le passé alors qu’il y avait un monopole en place».
En plus des services du câble et de la téléphonie, EBOX proposera des forfaits Internet à des vitesses jusqu’à 125 Mbps.
«On est un des rares derniers opérateurs qui n’achètent pas la technologie américaine, c’est nous qui la fabriquons au Québec», précise Jean-Philippe Béïque.
L’entreprise, qui se définit comme prenant la défense des consommateurs, compte 100 000 clients dans tous les secteurs où elle est présente au Québec et emploie 450 personnes. Il n’y aura pas d’emploi créé à La Tuque, outre les activités d’implantation des prochains mois. Les opérations se feront à partir de Longueuil, où est situé son centre d’appel.
EBOX a été fondée en 1997 et de l’aveu même de son président, a développé une expertise dans les litiges avec les gros joueurs de l’industrie. Dans sa première décennie d’existence, elle s’est concentrée dans les domaines d’Internet et de la téléphonie. Depuis 2017, elle œuvre aussi dans la télévision par IP, un service propulsé par la technologie d’Android.