Gazoduq : Wemotaci n’a pas donné son consentement
Le conseil des Atikamekw de Wemotaci a tenu à effectuer une mise au point «pour informer ses membres de façon adéquate et transparente sur les démarches présentement en cours dans le cadre du projet Gazoduq».
On mentionnait que, contrairement aux informations qui circulent dans les réseaux sociaux et les discussions, aucun consentement n’a encore été donné au projet Gazoduq par le conseil. Aucune entente n’a non plus été signée à cet effet.
«Ce projet est encore au tout début de la phase de consultations auprès des populations des territoires qui seraient impactés par le projet, incluant la communauté de Wemotaci ainsi que 7 autres communautés des Premières nations. Ces huit communautés se sont d’ailleurs regroupées sous l’entité commune Mamo Aki dans l’unique objectif de rassembler les forces et ainsi mieux protéger les intérêts des Premières nations touchées par le projet Gazoduq», a indiqué par voie de communiqué le conseiller élu Patrick Boivin.
Il indiquait que le conseil doit analyser et évaluer les impacts environnementaux, sociaux, territoriaux et économiques du projet Gazoduq avant qu’une décision soit prise.
«Surtout, les élus veulent impliquer les membres de la population dans cette réflexion, dont les chefs de territoire. Le 20 février, une rencontre a eu lieu entre les porteurs de dossiers, la représentante de la firme OKT, Castonguay, Dandeneault et associés et les chefs de territoire ou leurs représentants afin de leur expliquer la démarche présentement en cours», a poursuivi M. Boivin.
Le conseil dit trouver important d’effectuer cette mise au point. Les personnes qui auraient des questions sur la démarche actuelle ont été invités à se référer aux deux délégués de Wemotaci à la société Mamo Aki, soit Patrick Petiquay, conseiller élu, Adam Jourdain, directeur général de la corporation de développement économique Nikanik ou encore Patrick Boivin, conseiller élu et membre du comité d’environnement de Wemotaci.