L’Association des pourvoiries de la Mauricie demande l’aide du gouvernement provincial
Bien qu’heureuse de l’annonce de la ministre du Tourisme Caroline Proulx, comme quoi la saison touristique aura bel et bien lieu, l’Association des pourvoiries de la Mauricie estime primordial qu’un calendrier de deuxième phase de déconfinement et un soutien financier soient mis en place.
Cela, parce que les pourvoyeurs se disent prêts à recevoir leur clientèle en toute sécurité et que, depuis le début de la crise, ils ont contribué à l’effort collectif de santé publique au Québec.
Actuellement, soutient l’Association, l’industrie touristique est peu soutenue et peu informée.
«Dans notre région, le tourisme représente plus de 14 000 emplois et 500M$ de retombées touristiques directes. Les pourvoiries de la Mauricie représentent près de 26M$ en retombées économiques et créent plus de 500 emplois directs», considère l’Association des pourvoiries.
Le quart des emplois serait actuellement en danger.
Ces petites entreprises ont dû «reporter leurs dépenses de frais fixes, annuler les réservations, sans compter le fait qu’une grande partie des pourvoiries ne sont pas admissibles aux programmes d’aides actuels».
«Nous sommes en mode survie. Les pourvoiries ont perdu 80% de leur clientèle en mai et juin. Ce sont des revenus que nous ne pourrons récupérer», déplore Bruno Caron, président de l’Association des pourvoiries de la Mauricie.
C’est dans cet esprit que l’Association des pourvoiries interpelle le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la Mauricie, Jean Boulet, la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest et la ministre déléguée au Développement économique régional, Marie-Ève Proulx, pour qu’ils encouragent le premier ministre François Legault à venir en aide à l’industrie touristique.
«Cette industrie, rappelons-le, représente 400 000 emplois (soit 100 fois le Cirque du Soleil), non délocalisables, dans toutes les régions du Québec», conclut l’Association.