Paramédics : le dossier aboutira au bureau du Premier ministre
La députée de Laviolette-Saint-Maurice, Marie-Louise Tardif, a confirmé à L’Écho de La Tuque que le dossier des horaires des paramédics de La Tuque sera acheminé au bureau du Premier ministre François Legault, la semaine prochaine.
Mme Tardif n’a pas voulu évincer les paramédics de son local de circonscription, mais elle n’a pas apprécié qu’ils l’aient occupé toute la journée dans le but d’exiger une rencontre avec elle et la ministre de la Santé, Danielle Mc Cann. «Ce n’est pas la bonne façon de faire. Avec la ministre, ç’a été un non irréversible», a-t-elle martelé.
Elle a rappelé que La Tuque a été écartée du plan de 10,6M$ en raison de critères établis par les Libéraux, en 2017. 15 demandes ont été déposées auprès du ministère de la Santé, mais seulement huit ont pu être acceptées.
Elle est optimiste quant aux effets positifs découlant du fait que le dossier soit traité au bureau de M. Legault :«Je garde confiance». Les paramédics ne pourront toutefois pas y assister. Toutefois, si elle souhaite une «position favorable» avant les Fêtes, elle ne garantit pas un oui avant Noël.
«Soyez assuré que je ne lâche pas prise», a-t-elle lancé en entrevue avec L’Écho.
Plus tôt au cours de l’après-midi, la députée avait proposé aux paramédics une rencontre avec elle, mais sans la ministre Mc Cann, ce qui a été écarté par les ambulanciers.
«Avec les surplus en milliards, c’est fatigant pour nous qui attendons un petit montant, qui représente des bagatelles concernant la santé», insiste Michel Beaumier, président du Syndicat des paramédics du Cœur-du-Québec-CSN.
Ils quittent
Les paramédics ont annoncé à L’Écho de La Tuque vers 17h15 qu’ils quittaient volontairement le bureau de la députée Tardif qu’ils occupaient depuis 9h30 le matin. Mme Tardif avait tranché: elle n’avait pas l’intention d’appeler la Sûreté du Québec pour les évincer. Ils auraient donc pu y demeurer longtemps.
Ils ont quitté par respect pour son attaché politique, Michel Pronovost, qu’ils ne souhaitaient pas menotter à son bureau le temps qu’ils y seraient restés.
«On ne veut pas affecter la personne qui est ici, qui a été très respectueuse avec nous (M. Pronovost). C’est la seule raison pour laquelle nous allons quitter», a indiqué Michel Beaumier.
Des informations seront transmises plus tard aux médias concernant la suite des choses.