SDC : partenariat avec la SADC et trois nouveaux axes d’intervention
ÉCONOMIE. Les membres de la Société de développement commercial de La Tuque (SDC) ont tenu une double assemblée générale annuelle virtuelle, puisqu’elle comportait les éléments des deux dernières années financières.
L’organisme a été actif au fil des deux dernières années. On sait que, le printemps dernier, les dirigeants de la SDC ordonnaient le remboursement des cotisations aux membres qui les avaient déjà payées pour 2020. La mesure, chiffrée à 34 000$, leur aura donné un peu d’oxygène. «Nous avons été la seule SDC au Québec à rembourser nos membres», affirme le président Alain Garceau, qui rappelait que son organisme était dans une situation financière permettant de le faire.
Il a souligné qu’une entente a été conclue avec Ville de La Tuque concernant le recouvrement des taxes impayées. D’ailleurs, cette opération a porté ses fruits, puisque les comptes à recevoir ont diminué : «Ç’a été un gros élément pour nous, ç’a mis tout le monde sur le même pied d’égalité […] Je vous avoue que ç’a été un bon succès, ça roule bien et il y a très peu de recouvrements qui se font. Les gens ont vraiment compris que la taxe était pour tous et que tous devaient la payer».
En 2020, un système de haut-parleurs a été aménagé à plusieurs endroits au centre-ville, afin de diffuser de la musique.
Si le centre-ville a été animé en 2019 par plusieurs événements sous l’égide de la SDC, 2020 aura été tout autre en raison de la pandémie, même si «La Tuque en mode été» a rendu la rue Commerciale piétonnière pendant six semaines en juillet et août, avec quelques animations et une vente trottoir.
«À l’automne 2019, nous avons entamé une réflexion sur le tourisme au centre-ville, on va tenter de le développer dans les années qui s’en viennent, a dit le président. Beaucoup d’argent est investi par Ville de La Tuque sur le tourisme, mais peu de retombées sont enregistrées au centre-ville. De plus en plus, la SDC va tenter de nouer des liens et une participation pour en venir à avoir une retombée de touristes au centre-ville et non seulement au Parc des chutes».
Partenariat avec la SADC
La SDC entreprend un partenariat avec la Société d’aide au développement des collectivités du Haut-Saint-Maurice (SADC), qui prend la relève du mandat de secrétariat qui avait été confié au Centre d’amitié autochtone de La Tuque. Toutefois, le nouveau mandat sera bonifié pour épauler davantage les administrateurs qui accomplissaient une somme de travail bénévolement.
«Cette association avec la SADC nous permettra d’aller au-delà de nos ambitions. Nous aurons l’opportunité de toucher des dossiers qui étaient hors de notre portée en tant que bénévoles, avec l’embauche d’une demi-permanence», précise Alain Garceau.
L’organisme pourra ainsi développer des projets sur le terrain. Les coûts sont estimés à 500$ par mois.
Trois axes d’intervention
La Société de développement commercial travaillera dans l’avenir sur trois axes d’intervention pour développer les artères commerciales du centre-ville, soit les créneaux événementiels, d’urbanisme et de communication.
«L’urbanisme n’était pas un mot que la SDC utilisait souvent. La beauté du centre-ville est très importante pour nous, que ce soit l’embellissement par du mobilier urbain ou la plantation d’arbres, ce qui peut rendre notre centre-ville attrayant», mentionne également le président.
Par ailleurs, Rollande Savoie, Paul Naud et Philippe Boulianne ont accepté de renouveler des mandats de deux ans lors de l’assemblée générale annuelle. D’autres administrateurs pourraient s’ajouter prochainement au conseil d’administration, puisque deux postes sont aussi vacants.