Trois personnalités influentes en Mauricie
PALMARÈS. Le magazine L’Actualité a publié dernièrement une édition comprenant un palmarès des 100 personnalités les plus influentes au Québec, et du lot, on retrouve trois personnes de la Mauricie. Bien entendu, ce palmarès est subjectif, mais il a été établi selon deux critères de base: les personnalités y figurant devaient jouir d’une influence transcendant leur milieu et s’étendant à toute la société, et cette influence devait s’exercer au Québec. Ensuite, trois critères ont été évalués: le pouvoir de l’institution auquel est lié la personne, le charisme et la personnalité, et la volonté de changer les choses, de remettre en question le statu quo ou de s’impliquer au-delà de sa sphère d’activité naturelle. Au 51e rang, on retrouve le Dr Gilles Julien natif de Grand-Mère. Créateur de la pédiatrie sociale, qui accompagne des milliers de jeunes de milieux défavorisés sur les plans médical, social et psychologique. Il incarne la médecine à échelle humaine. Il a convaincu le gouvernement de verser 45 millions de dollars à sa fondation pour déployer un réseau de centres de pédiatrie sociale. L’artiste Fred Pellerin de Saint-Élie-de-Caxton se retrouve au 56e rang. Porte-voix sans prétention d’une occupation du territoire à hauteur d’homme, il fait la promotion d’un Québec rural décomplexé, aux profondes racines, qui servent à s’ancrer dans la modernité. Il conte, il chante, il scénarise, et égaie son village de Saint-Élie-de-Caxton, qui lui doit sa nouvelle vitalité. Les billets pour ses spectacles s’écoulent deux ans à l’avance. On l’écoute avec un plaisir non coupable. Puis l’environnementaliste originaire de La Tuque, Steven Guilbault, occupe le 82e rang. Même si les années l’éloignent de son époque de jeune bohème qui a gravi la tour CN, à Toronto, il demeure la référence en matière d’environnement. Il continue de graviter dans l’orbite de la politique, ayant été nommé par Justin Trudeau coprésident du Conseil consultatif en matière de lutte contre les changements climatiques, afin d’aider Ottawa à réduire les émissions de gaz à effet de serre au pays.