Un test avec une nouvelle sirène d’alerte sera effectué le 9 décembre
La sirène retentira deux fois : la première, pendant quelques minutes pour le début de l’exercice et la deuxième fois, plus tard, quand l’exercice sera terminé.
Les Latuquois entendront le son de cette nouvelle sirène qui les avertira de se mettre à l’abri si un jour l’usine WestRock devait être victime d’un accident industriel majeur.
En collaboration avec WestRock, le Service de sécurité incendie, par l’entremise du comité de concertation et de gestion des risques technologiques de Ville de La Tuque (CCGRTVLT), a mis en place un plan d’action pour avertira la population si un incident représentant une menace pour la santé publique devait survenir.
Par exemple, dans le cas de l’usine de La Tuque la cause possible de l’accident majeur serait une fuite de dioxyde de chlore, dégageant un nuage de gaz toxique.
La Ville insiste, les risques sont faibles. Mais si ça se produisait, la meilleure façon d’avertir les citoyens serait de faire retentir une sirène d’alerte. Celle-ci aura une portée de 2km, puisque la zone vulnérable identifier un code fut de dioxyde de chlore se trouve dans un rayon de 1,8km autour de l’usine. On voudra donc, dans un tel cas, avertir la population de se mettre à l’abri. Elle sonnerait à nouveau, pour avertir qu’il y a plus de danger.
Un système de messagerie d’alerte pour avertir les citoyens et le système provincial Québec en alerte serait également utilisées en cas de véritable accident.
Dépliant explicatif
Le Service de sécurité incendie a distribué un dépliant explicatif aux gens qui vivent dans la zone vulnérable. Ce dépliant est remis aux citoyens accompagnés d’un aide-mémoire, un aimant de frigo, sur les gestes à poser au son de la sirène. L’aide-mémoire est un aimant de frigo qui permet de garder l’information à la portée de la main. Toutes les informations pertinentes peuvent être trouvées sur le site web de Ville de La Tuque.
«Dans le cadre de cette action, les pompiers de la division prévention font aussi un travail d’accompagnement auprès des établissements de santé, écoles, garderies et autres gestionnaires de grands immeubles à La Tuque, pour s’assurer qu’ils sont bien préparés à faire face à ce type de situation d’urgence», rapporte la Ville.
«La Tuque est reconnue comme une ville proactive en matière de gestion des mesures d’urgence et c’est toujours une fierté pour nous de mettre en place des mesures comme celle-ci, en collaboration avec les gens du milieu, pour assurer la sécurité de notre population. […] On espère ne jamais avoir à se servir de ce plan de match, mais si ça arrive, on sera bien préparés», laisse entendre Pierre-David Tremblay, maire de La Tuque.
Deux rayons ont été identifiés, un de 1,2 et de 1,8km. Celui de 1,2 km est évidemment sujet à de plus importantes concentrations de gaz.
«Comme l’exercice aura lieu pendant la journée, nous invitons également les commerçants, les entreprises, les écoles, les garderies à profiter de l’occasion pour pratiquer leurs mesures d’urgence. Lorsque vous entendrez la sirène, mettez-vous à l’abri dans le bâtiment le plus proche. Assurez-vous que les fenêtres et les portes sont fermées. Arrêtez la ventilation. Restez bien à l’abri jusqu’à ce que la sirène se fasse entendre une deuxième fois. Si vous êtes en voiture, mettez la recirculation d’air à l’intérieur du véhicule et éloignez-vous vers le sud de la ville, hors de la zone à risque. Si vous avez un commerce au centre-ville, laissez la porte déverrouillée pour que les gens qui sont dehors puissent se mettre à l’abri. L’important si on doit faire face un jour à un nuage de dioxyde de chlore, est de ne pas rester dehors jusqu’à ce que le gaz soit dilué dans l’air et ne représente plus de danger», dit Alexandre Bilodeau, capitaine à la prévention du Service de sécurité incendie de Ville de La Tuque.
Dans un tel cas, on demande de ne pas téléphoner afin de libérer les lignes pour les secours. Il faut privilégier les communications électroniques soient les textos au ou les réseaux sociaux pour rejoindre ses proches pour faciliter le travail des services d’urgence.
«Le dioxyde de chlore est un gaz qui est plus lourd que l’air. Il aura tendance à aller dans des points les plus bas par rapport à l’usine. À l’intérieur du rayon de 1,8 km, il y a des secteurs qui sont plus vulnérables», va également fait savoir Alexandre Bilodeau.
Un tel exercice sera effectué une fois l’an.