Une rentrée fort active et beaucoup de projets à la CS de l’Énergie
Chaque rentrée scolaire amène ses fluctuations au niveau des clientèles des écoles primaires et secondaires. Ainsi, la Commission scolaire de l’Énergie connaît une diminution de son nombre d’élèves aux primaires alors que c’est le contraire au secondaire. L’école Jacques-Buteux comptera 259 élèves, en comparaison de 274 l’année dernière. Quant à elle, l’école Centrale en aura 374, soit 26 de moins que l’année dernière.
L’école secondaire Champagnat comptera 450 élèves en 2019-2020 soit 28 de plus que l’année dernière. L’École forestière de La Tuque accueille 119 élèves comparativement à 148 pour sa formation générale aux adultes. Mais la clientèle de la formation professionnelle explose. Elle passe de 230 à 335 pour l’année qui débute. 291 élèves sont inscrits dans les informations données pour les services aux entreprises.
Pour le directeur général de la Commission scolaire de l’Énergie (CSÉ), Denis Lemaire, la baisse de clientèle au primaire était prévisible surtout qu’on observait une certaine croissance de cette clientèle depuis quelques années.
Il y avait 13 élèves au primaire à l’école Notre-Dame de l’Assomption de Parent et 3 au secondaire l’année dernière. Cette année, l’école dispensera des cours à 17 élèves de niveau primaire et à un élève au secondaire.
Les écoles
Parmi les projets mis en évidence par le directeur général de la commission scolaire de l’énergie, Denis Lemaire, pour une deuxième année, le projet Niska est présenté en partenariat avec le Centre d’amitié autochtone, pour faciliter l’arrivée des élèves autochtones dans leur nouvelle école francophone, une mesure financée par le ministère de l’Éducation.
«Dans chaque établissement, soit dans les deux écoles primaires, l’école Champagnat et l’école forestière, on embauche des ressources pour travailler avec les jeunes autochtones. On parle d’environ 200 élèves autochtones dans nos établissements. On veut soutenir leur intégration et leur réussite», indique M. Lemaire. Un soutien qui se traduit à l’école comme dans les familles.
Le projet a été institué par la Table locale régionale d’accessibilité aux services pour les autochtones en milieu urbain.
L’école Centrale
Dans la même optique, une classe d’accueil pour la clientèle autochtone a été mise sur pied à l’école Centrale. L’action, financée par le ministère de l’Éducation, vise à aider les jeunes à mieux assimiler la langue française, surtout quand on sait qu’elle n’est pas enseignée dans les communautés autochtones avant la troisième année du primaire. Ils auront donc l’occasion de parfaire leur français avant de rejoindre les classes dites régulières.
L’école évoluera sous le thème «décroche ton étoile» cette année. La communauté d’apprentissage professionnelle, une concertation du personnel enseignant pour la réussite des élèves, y sera présente pour une quatrième année.
Pour une deuxième année, l’école centrale offre une classe de maternelle pour les enfants de quatre ans.
JacquesButeux
«La lecture, une fenêtre sur le monde» sera le thème autour duquel évolueront les activités de l’école Jacques-Buteux pendant la prochaine année scolaire.
Pour la troisième année, cette école bénéficiera des activités physiques quotidiennes de «On bouge au cube» mises sur pied dans le cadre du Grand défi Pierre-Lavoie.
Pour une deuxième année, les élèves de la maternelle de cette école auront aussi l’occasion pour de participer au programme «Enfant nature», qui leur permet de redécouvrir la nature à travers différentes activités qui se déroule sur le terrain.
Un projet de développement de la robotique est aussi en cours à Jacques-Buteux, qui en est à sa troisième année d’implantation des communautés professionnelles d’apprentissage.
Notre-Dame-de-l’Assomption
L’école Notre-Dame de l’assomption de Parent poursuit son projet entrepreneurial avec la chorale les Anges de la Boréalie. L’école offre l’enseignement au primaire et jusqu’au secondaire trois.
L’école Marie-Médiatrice, plus à vendre ?
La Commission scolaire de l’Énergie se questionne sur son projet de vendre l’école Marie-Médiatrice à Ville La Tuque.
«Avec l’arrivée des maternelles quatre ans et avec le fait que l’école Jacques-Buteux est à pleine capacité, on est en train d’évaluer la possibilité de regrouper toutes les maternelles quatre ans et cinq ans à l’école Marie-Médiatrice. À l’époque, on voulait vendre Marie-Médiatrice, on n’avait vraiment plus besoin de cette école, mais on s’aperçoit que c’est de plus en plus complexe», évalue le directeur général. À titre d’exemple, il expliquait que l’année dernière, on a presque été obligé d’installer une maternelle de l’école Jacques-Buteux dans un des locaux du service de garde.
La clientèle des maternelles est en hausse et l’intention du gouvernement d’accentuer les maternelles pour les enfants de 4 ans alimentent cette intention de la CSÉ. «Il faut l’anticiper», dit M. Lemaire.
Actuellement, il y a une classe de maternelle quatre ans, dans les locaux de l’école Centrale.
Champagnat
L’École secondaire Champagnat développe le sentiment d’appartenance parmi ses élèves. Le projet éducatif mis de l’avant vise à améliorer le taux de réussite en mathématiques de 4e secondaire, qui permet la diplomation de même que la réussite en français de secondaire 5. Il s’agit de cibles majeures identifiées à la grandeur de la province.
Des communautés professionnelles d’apprentissage ont aussi été mises sur pied là-bas, en mathématiques et en français, après les sciences, l’an dernier.
L’école en est à la troisième année de son programme de soutien aux comportements positifs des élèves qui apportent les efforts pour la réussite dans leurs matières. «C’est un programme de renforcement positif et les jeunes embarquent», a remarqué M. Lemaire.
Outre les activités sportives, les volets scientifiques, communautaires et culturels seront aussi privilégiés pour les activités parascolaires.
L’École forestière de La Tuque
«En janvier, une formation en alternance travail d’études en collaboration avec la SÉPAQ sera offerte», annonce M. Lemaire, parce que plusieurs étudiants envisagent une carrière dans les SÉPAQ.
Le programme en arboriculture va céder le pas à un nouveau, en élagage, alors que le programme en alternance travail études en d’aménagement de la forêt se poursuivra pour une seconde année.
Encore cette année, l’ÉFLT va accueillir une douzaine d’élèves de l’Europe, en majorité des Français. «Les gens qui viennent de France ne sont pas pénalisés par les frais de scolarité […] Ils aiment bien venir apprendre ici».
La formation générale aux adultes demeure populaire. «On a de plus en plus une clientèle autochtone en expansion (entre 40 et 50 élèves, tant pour la formation générale que professionnelle). Plusieurs viennent chercher leur secondaire 5 alors que d’autres viennent acquérir leur secondaire 3 ou 4 et font un DEP après», fait savoir Denis Lemaire.
LTHS
À La Tuque High School (LTHS), le nombre d’élèves se maintient bon an mal an avec environ 150 élèves au total (primaire ou secondaire).
On sait que l’école fait l’objet depuis le mois de juin d’importants travaux de rénovation (1,1M$) qui ne sont pas terminées à l’heure actuelle, notamment au niveau d’un escalier et du gymnase. «On en a encore pour quelques semaines», indique le directeur de l’école, Jason Barwise. Les élèves font contre mauvaise fortune bon cœur, car ils peuvent profiter de classes complètement rénovées. Il indiquait que la rentrée s’est très bien déroulée dans l’établissement scolaire anglophone.
Avec l’arrivée des maternelles quatre ans et avec le fait que l’école Jacques-Buteux est à pleine capacité, on est en train d’évaluer la possibilité de regrouper toutes les maternelles quatre ans et cinq ans à l’école Marie-Médiatrice
Denis Lemaire