Jour du Souvenir: en hommage à nos vétérans
La campagne annuelle du coquelicot de la Légion royale canadienne se clôture ce mercredi 11 novembre à l’occasion du Jour du Souvenir.
Partout à travers le pays, les Canadiens portent fièrement le coquelicot afin de rendre hommage aux vétérans canadiens et se souvenir de ceux qui se sont sacrifiés pour les libertés dont nous jouissons aujourd’hui.
La filiale 31 de la Légion royale canadienne, Sergent Robert Richards est fort active.
Son président sortant, le Latuquois Claude Lavoie, racontait l’été dernier que le nombre de membres est passé, en quelques années, de 18 à 67.
Quand il a accédé à la présidence de la Légion, il s’est donné comme mandat de la revigorer. D’ailleurs, M. Lavoie récemment devenu commandant de district de la Légion, en charge des cinq filiales de la Mauricie, Trois-Rivières, Cap-de-la-Madeleine, Shawinigan, Grand-Mère et La Tuque.
Claude Lavoie a œuvré au sein des Forces armées canadiennes pendant 33 ans. Cet adjudant-maître au sein des Forces armées canadiennes est aussi un communicateur-né.
Il n’est pas nécessaire d’être exclusivement retraité des Forces armées canadiennes pour en faire partie. Tout le monde peut adhérer à la Légion, qui célèbrera, l’an prochain, ses 90 ans d’existence.
On y retrouve des membres ordinaires (militaires, anciens militaires, policiers, anciens policiers), des membres associés, dont un des membres de la famille a servi dans les Forces armées, des membres affiliés votants (pour les citoyens canadiens) et des membres affiliés non votants (citoyens qui n’ont pas la citoyenneté canadienne).
Qui était le sergent Robert Richards?
Ce Latuquois dont la Filiale 31 de la Légion royale canadienne porte le nom était membre du Régiment de la Chaudière et a débarqué en Normandie le 6 juin 1944, sur la plage JUNO à Bernières sur Mer.
Selon le Capitaine Michel Arsenault, qui en avait rédigé les faits d’armes en 2012, le 17 septembre 1944, le Régiment de la Chaudière a reçu l’ordre d’attaquer une position ennemie à l’Ouest de Denacre près de la ville de Boulogne.
«À cet endroit, les Allemands étaient très bien fortifiés dans des séries de tranchées et bunkers protégés par des mines et barbelés. Ils défendaient farouchement leurs positions. Le sergent Richards était alors le commandant d’une section d’éclaireurs à la tête de la compagnie D. En traversant la ligne de départ, il fut blessé à la hanche par l’explosion d’une mine. Malgré sa blessure et refusant de se faire panser, il conduisit ses hommes à l’attaque pour capturer l’objectif visé. Il refusa d’être évacué et continua les combats avec ses hommes pendant deux autres jours. Il fut évacué sur l’ordre formel d’un officier médical. Ses qualités de leader, son courage exceptionnel et sa détermination lui ont valu la médaille de conduite distinguée, plus connue sous le nom de «distinguished conduct medal» (DCM). Celle-ci lui fut remise par le célèbre Maréchal Montgomery, alors commandant des Forces terrestres alliées en Europe de l’ouest».
On a également baptisé la Place du Souvenir au nom du sergent Robert Richards.
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