Le Camp bleu pourrait être reconstruit
S’il n’en tient qu’au président du Club des 3 raquettes, Claude Philibert, la reconstruction du Camp bleu, anéanti cette semaine par un incendie, est envisageable.
«Je n’ai pas encore consulté le comité, mais c’est certain qu’on ne baisse pas les bras. C’était notre endroit privilégié pour toutes nos activités», fait savoir d’entrée de jeu M. Philibert.
Déjà, il confie être allé des recherches sur le web pour dénicher un refuge forestier, en pièce sur pièce, du même genre qu’était le Camp bleu. M. Philibert entend consulter les autres administrateurs du Club pour voir s’ils souhaitent eux aussi cette reconstruction.
«C’est difficile de donner une date prévue de construction, il y a bien des démarches à faire avant», prévient-il.
Une grande vague de sympathie envers le Club des 3 raquettes s’est dégagée des nombreux commentaires suscités sur les réseaux sociaux depuis l’incendie. On sent que la population tout entière est derrière le groupe de bénévoles.
«Est-ce que nous, on a une partie d’assurances qui peut nous donner de l’argent ? Par la suite, on peut demander de l’aide financière, d’une façon quelconque, quand on aura des chiffres qui pourront nous dire, oui, on est capable de reconstruire, à tel prix», ajoute Claude Philibert.
Voilà autant de points à éclaircir. Mais il croit bien que le comité sera derrière lui.
«Si on fait un appel à tous, et j’ai bien l’impression que ce ne sera pas que le comité et notre petite équipe de bénévoles. Il y a bien des gens qui vont participer à la réalisation de ça», anticipe-t-il.
Avec les 800 heures d’implication bénévole que sa mise en place avait nécessitée en 2015, le Camp bleu symbolise parfaitement le sens du dévouement qui caractérisent les Latuquois depuis longtemps. L’opération avait représenté tout un défi, l’endroit est difficilement accessible en véhicule.
Quand le Gazebo avait été aménagé sur le cap pointu, le Club des 3 raquettes avait lancé un appel à tous qui avait généré une bonne participation. Même des enfants étaient venus prêter main forte. On pourrait lancer pareil appel, si une décision d’aller de l’avant est prise.
De nombreuses activités, l’après-midi avec le Père Noël, la journée plein-air et le dîner au smoked-meat sont devenus des traditions auprès des familles latuquoises au Camp bleu.
Rappelons que la Sûreté du Québec a ouvert une enquête afin de faire la lumière sur cet incendie considéré comme suspect.