Un nouveau Camp bleu à la fin du mois d’octobre

COMMUNAUTÉ. Les dirigeants du club des 3 raquettes de La Tuque vont officiellement de l’avant avec la reconstruction du Camp bleu, qui a été détruit par un incendie le 9 juin dernier.

Tout dernièrement, une campagne de financement sur la plateforme web Go Fund Me a été instituée afin d’amasser 20 000 $ pour en permettre la reconstruction.

Pour faire un don via la plate-forme Go Fund Me 

«Malgré les événements, le comité demeure positif. La chimie est bonne et tout le monde est prêt à mettre l’épaule à la roue […] C’est un surplus, on n’avait pas besoin de ça», dit M. Philibert, mettant en relief les travaux d’entretien des sentiers qui se déroulent de la fin de l’été jusqu’à l’automne et qui mobilisent beaucoup de bénévoles.

Il ne le cache pas, ce qui anime le positivisme de son comité est la réponse active de la population suite à l’incendie.

On prévoit l’installation du nouveau chalet vers la fin du mois d’octobre, ce qui permettra d’y présenter les activités habituelles, l’après-midi du père Noël, la journée plein-air et le dîner au smoked meat.

Jusqu’à maintenant, plus de 4 600$ ont été amassés. Le groupe va d’ailleurs tout de suite de l’avant et a même sélectionné un modèle pour le nouveau camp, en pièce sur pièce, de 16×16, en plus d’une galerie recouverte, de la firme Chalets Bo Kit de Victoriaville. «Avec la réponse qu’on a, on peut déjà dire que ce n’est pas risqué d’aller de l’avant. On fonce», explique M. Philibert.

L’entreprise propose un chalet à 18 000$ et le reste de l’argent visé par la campagne de financement servira à le meubler et y installer une cheminée.

«Ils vont venir nous le livrer gratuitement», ajoute le président. Les pièces servant à fixer le chalet seront livrées chez Charles Morissette, sur le rang des Hamelin. Avec la collaboration du club de quad de La Tuque, on aménagera le chemin d’accès, menant partant du rang des Hamelin jusqu’à l’emplacement du Camp bleu, pour faciliter le transport des différents matériaux avec de plus gros véhicules.

La cause rallie définitivement tout le monde. «On a l’appui d’entrepreneurs qui nous ont dit : si vous avez besoin d’équipements, on est prêt à vous aider», signale avec fierté Claude Philibert.

L’installation du nouveau camp ne demandera pas autant d’heures de travail que la dernière fois : «À quatre personnes, on peut le monter. À la «gang» qu’on est, ils arrivent le matin, et le soir, il est monté». Puisque le club aura le choix de la couleur de la toiture, on ne s’étonnera pas que le bleu ait été choisi.

Au niveau politique, le Club des 3 raquettes peut déjà compter sur l’appui du palier du gouvernement provincial. Le surlendemain de l’incendie, Claude Philibert recevait un appel de la députée de Laviolette-Saint-Maurice, Marie-Louise Tardif : «Elle était désolée et s’informait si on avait prévu reconstruire. Elle a mentionné qu’elle aurait une pensée pour nous et une petite enveloppe. C’est déjà de bon augure».

Sécurité

L’incontournable aspect de la sécurité et de la surveillance des lieux a été abordé par le comité responsable du Club des 3 raquettes. Si des groupes choisissaient parfois l’emplacement pour festoyer, en y causant des dommages, ce sera dorénavant plus difficile. Avec la technologie, on comptera sur une surveillance dissuasive pour les personnes mal intentionnées. «On va être beaucoup moins tolérant qu’on l’était», avertit M. Philibert.

Il a tenu à préciser que les gens qui ne sont pas à l’aise pour faire un don via la plate-forme qu’elles peuvent le faire directement auprès d’un des membres du conseil d’administration du Club des 3 raquettes, Claude Philibert, Roger Bolduc, Michel Plante, Robert Proulx, Louis Girard, Denis Lévesque, Mario Poirier ou Guy Fluet.

On sait qu’une enquête a été instituée par la Sûreté du Québec afin de mettre la main au collet des individus responsables de cet incendie considéré comme suspect.