La Tuque aura ses points de contrôle routiers
La députée de Laviolette-Saint-Maurice, Marie-Louise Tardif, a confirmé que le décret ministériel en donnant des points de contrôle sur la route 155 a été signé.
C’est donc aujourd’hui, 1er avril, que les policiers mettront en place des barrages pour restreindre les allées et venues sur la route 155 pour limiter les déplacements non essentiels et protéger la population de la contagion de la COVID-19.
«Je suis vraiment contente. On a travaillé fort, c’est un travail de concertation», affiche la députée d’entrée de jeu.
Elle confie qu’elle a d’abord reçu un message texte du journaliste André Mercier, de la radio 0,97,1 qui lui demandait pourquoi La Tuque ne comptait pas dans les huit régions annoncées par la vice-premier ministre, Geneviève Guilbault. C’est ce qui a constitué le point de départ.
«J’ai tout de suite envoyé une demande à Geneviève Guilbault […] il fallait que la demande provienne de la région et du CIUSSS-MCQ et que ce soit appuyé sur des données», explique la députée.
Elle n’a pas manqué de souligner le fait que les trois maires de l’agglomération de La Tuque ont fait avancer le dossier, après quoi elle a effectué les démarches plus politiques.
«Il fallait que je demande une analyse et une recommandation du CIUSSS et cette recommandation devait être envoyée à Québec».
Les points de contrôle devraient être placés à la jonction des routes 155 et 159 (accès menant à Saint-Tite) en plus de celui qui est en place vers Lac-Édouard. D’autres pourraient s’ajouter.
Outre La Tuque, la région sociosanitaire de l’Outaouais, les territoires des municipalités régionales de comté d’Antoine-Labelle et d’Argenteuil pour la région sociosanitaire des Laurentides de même que les territoires d’Autray, de Joliette, de Matawinie et de Montcalm pour la région sociosanitaire de Lanaudière sont touchés par une pareille mesure.
«Ce sont des régions qui ont la même réalité que nous, peu ou pas de cas et on ne veut pas qu’il y en ait. C’est de façon globale que des points de contrôle sont ajoutés dans plusieurs régions du Québec», fait savoir Marie-Louise Tardif.
«Cette mesure fait suite aux directives de la Direction de la santé publique et vise à limiter les déplacements non essentiels et, ainsi, à protéger la population quant à la COVID‑19 […] Rappelons que les mesures instaurées ne visent pas les activités qui permettent d’obtenir et de fournir des soins et des services de santé, ni celles qui assurent le soutien humanitaire et les services essentiels pour la continuité de la chaîne d’approvisionnement de l’ensemble des régions du Québec. En limitant ainsi les entrées et les sorties, les autorités de santé publique croient pouvoir limiter et prévenir davantage la propagation de la COVID-19», détaille le ministère de la Santé et des Services sociaux.