Quelques commerces encore ouverts, mais des heures d’ouverture diminuées
Au moment d’écrire ces lignes, l’activité commerciale tournait au ralenti en Haute-Mauricie comme partout ailleurs. Soit les commerces modifient leurs heures d’ouverture, soit ils ferment carrément leurs portes. D’importantes mesures empêchant la propagation de la COVID-19 ont été mises en place, partout.
Quelques salons de coiffure ont fermé leurs portes, alors que d’autres demeurent en opération, tout en observant des mesures, comme le lavage des mains et le nettoyage accru des postes de travail.
Un des propriétaires du marché IGA, Mathieu Naud, observe une hausse de l’achalandage au cours des derniers jours. Par contre, on insiste sur les mesures pour protéger les employés et la clientèle : une personne et à l’entrée de l’épicerie avec du produit nettoyant pour se laver les mains. Les paniers sont désinfectés et on a fermé les trancheuses, en charcuterie, les tables où le poisson est placé sur la glace, le bistro, pour goûter aux produits.
«On ne manque de rien», assure le propriétaire, qui ajoutait que le nombre de livraisons à domicile a augmenté.
Comme pour les autres épiceries de La Tuque, les heures d’ouverture ont été modifiées. Au lieu de 22h, la fermeture se fera à 20h, pendant la période de pandémie. Le marché Maxi est aussi très achalandé.
Par contre, les les restaurateurs contactés par L’Écho de La Tuque remarquent une baisse marquée de l’achalandage. La consigne a été écoutée. «C’est plus tranquille, c’est sûr. Tout le monde reste à la maison», fait observer Constant Triantopoulos, propriétaire du restaurant La Tuque Déli.
Michel Simard, du restaurant Stratos, arrive au même constat. N’eut été de travailleurs de la construction qui y prennent le déjeuner et le souper, l’endroit serait beaucoup plus désert.
Bien qu’on ait suggéré aux gens de se faire livrer des plats, au lieu de les consommer sur place, il n’y a pas vraiment eu de hausse du nombre de livraisons. À contrecoeur, il a dû faire des mises à pied temporaires en raison de cette situation exceptionnelle.
Diminuer le personnel, modifier les heures d’ouverture, voilà le lot de Danielle Pinette, propriétaire du restaurant Italia Pizzeria, un établissement aussi habituellement très achalandé.
«On avait des réservations, les gens annulent. C’est pareil pour l’hébergement (Hébergement Italia, en haut du restaurant)», raconte celle qui note, en revanche, une hausse du nombre de livraisons à domicile.
Les employés effectuent beaucoup de nettoyage. «On suit les informations tous les jours», ajoute-t-elle.
Tous les restaurateurs contactés par L’Écho de La Tuque indiquent évaluer la situation au jour le jour. On ne parlait pas de fermeture au moment d’écrire ses lignes, mais personne ne pouvait nécessairement garantir de pouvoir demeurer en opération à plus long terme.
Chantal St-Louis, de Chaussures Pop, demeure en opération parce qu’elle est travailleure autonome. Mais elle l’avoue d’emblée, il y a pas foule au centre commercial les Galeries La Tuque, même s’il y a encore des gens qui s’y rendent quotidiennement. Mme St-Louis n’a pas pu conserver son personnel. L’ouverture officielle de son nouveau magasin est évidemment reportée.
Les lieux de culte sont fermés jusqu’à nouvel ordre. Quant aux rituels funéraires, l’actuelle pandémie demande des ajustements, mais la résidence funéraire Caron poursuit ses activités. Il n’y a pas d’obsèque à l’église et si des funérailles devait être célébrées, il est préférable de le faire en présence de la famille seulement pour accueillir le plus petit nombre de personnes possible. «Des mesures d’hygiène sont aussi prise de notre côté», ajoute M. Caron.
De nombreux organismes communautaires ont restreint ou cessé leurs activités (voir autres textes).