Faire la fête et oublier l’hiver avec la Compagnie Créole
SPECTACLE. Ce jeudi 9 février à 20h, le Complexe culturel Félix-Leclerc accueillera les célèbres membres La Compagnie Créole.
Il s’agit de la première date d’une série de spectacles qui les mèneront aux quatre coins de la province, dans plus d’une vingtaine de villes.
« Je ne connais pas une personne qui ne s’est pas déjà surprise en train de fredonner l’une ou l’autre des chansons du groupe. C’est impossible de ne pas être heureux en les entendant et en les voyant. Ce sera une soirée festive où l’été fera une percée dans notre hiver québécois », lance Marie Pierre Mailhot, directrice générale et artistique du Complexe culturel Félix-Leclerc.
Depuis sa fondation en 1975, la popularité du groupe ne s’est jamais estompée au fil du temps, ses cinq membres orignaux étant toujours de la partie, ce qui est très rare pour un groupe de musique. Seul Arthur Apatout a délaissé guitare et micro pour devenir producteur.
« Les gens peuvent s’attendre à une soirée à forte ambiance avec quelques surprises et on va ramener la chaleur. C’est certain que nous allons jouer les chansons populaires parce que nous serons détestés si on ne les fait pas ! Nous allons également interpréter un medley avec de nouvelles pièces », lance Clémence Bringtown, chanteuse et danseuse du groupe.
La Compagnie Créole a développé, au fil du temps, une popularité indéniable. Le quatuor approche les 50 ans de carrière. « La clé du succès, c’est d’abord avoir la chance sur notre côté. Nos chansons jouaient partout, à la télévision et à la radio. Ensuite, les gens les ont fait jouer dans les partys, dans les baptêmes et dans les mariages. On a même des chansons qui sont enseignées dans certaines écoles. C’est certain qu’on ne pensait jamais avoir un tel impact, aussi longtemps, mais c’est parfait», explique-t-elle.
Elle fait aussi remarquer que leurs chansons engendrent le bonheur et remontent le moral. « Si vous demandez aux gens du public, tout le monde a telles ou telles chansons préférées de sorte que ça diffère beaucoup. En plus, notre public s’est renouvelé au fil du temps. Je pense qu’une de nos forces, c’est cette réalité qu’on apporte sur scène. On est joyeux, on ne fait pas semblant et les gens le ressentent. Les gens ont besoin de ça, maintenant plus que jamais, après deux ans de pandémie et de mesures sanitaires à respecter. »
Fort à parier qu’une grande majorité de personnes ont déjà entendu Ça fait rire les oiseaux, La machine à danser, C’est bon pour le moral ou Le bal masqué, à la radio, à un moment ou à un autre. Pour être encore là, 47 ans plus tard, il faut vraiment être passionnés de la scène.
D’ailleurs, le groupe s’est démarqué dans une étude du Département de psychologie de l’Université de Montréal, où une étude a proclamé leur chanson Ça fait rire les oiseaux comme le meilleur ver d’oreille des 50 dernières années, devant I Will Survive de Gloria Gaynor et Don’t Worry Be Happy de Bobby McFerrin.
«Le public ne se lasse pas et est toujours là pour faire la fête avec nous. Pour nous, ç’a toujours été un plaisir de partager ça avec lui. Ç’a toujours été un bonheur partagé et nous avons cette chance-là depuis si longtemps », témoigne-t-elle.
Des billets sont encore en vente au coût de 49$, au guichet de la billetterie, par téléphone au 819 523-9280 (poste 230) ou via le www.complexeculturelfelixleclerc.com.
La série « Musique »
Parmi les spectacles à venir de la série » MUSIQUE « , Simon Leoza (11 février), Laurence Jalbert (11 mars), Tire le coyote (30 mars), Jonathan Roy (7 avril), l’Ensemble Gospel de Québec (15 avril) et Guylaine Tanguay (13 mai) se succéderont sur la scène de la salle Vincent-Spain.