Les activités du bloc opératoire suspendues pendant un mois
HÔPITAL Un dégât d’eau causé par un bris de gicleur le 23 juin dernier a forcé la fermeture du bloc opératoire de l’hôpital de La Tuque. Bien que la durée exacte de la fermeture soit indéterminée, le CIUSSS estime que le retour à la normale pourrait prendre un mois.
Le sinistre affecte les secteurs de la buanderie, des archives et du bloc opératoire. «Il faut savoir que dans ce secteur-là, il y a d’autres activités qui sont faites, on parle entre autres de chirurgies mineures, de rendez-vous en gynécologie ou pour des traitements ORL (liés aux oreilles, au nez, au larynx, au cou et à la tête).Tout ça est maintenu, c’est vraiment les activités au bloc opératoire qui cessent en partie», a souligné l’agente d’information du CIUSSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec, Laurence Chartrand.
«Il y a une salle qui a été aménagée pour effectuer toutes les chirurgies vitales et nous avons tout l’équipement et le personnel nécessaires pour effectuer les chirurgies très urgentes», a rassuré Mme Chartrand. Elle indique également que certaines opérations chirurgicales devront être reportées tandis que d’autres seront transférées dans des centres hospitaliers à l’extérieur de La Tuque.
«Heureusement, à La Tuque, on est a l’intérieur de délais prescris, ce qui fait en sorte qu’on peut se permettre de reporter les chirurgies à une date ultérieure et tout de même demeurer dans les délais recommandés. Donc à court terme, on ne voit pas d’enjeux pour la population de La Tuque», a mentionné la directrice de proximité, du partenariat et de la fluidité du réseau local de services, Édith Bérubé.
La dizaine de personnes qui travaille dans ce département demeure à l’emploi et œuvre à la réorganisation des activités cliniques.
«Des inspecteurs en sinistre sont venus examiner le gicleur qui a fait défaut et à l’instant, l’ensemble des systèmes d’installations est fonctionnel», a spécifié Mme Bérubé à l’intention des mesures de sécurité en cas d’incendie.
Dans l’attente du rapport d’évaluation, la cause de la défectuosité du gicleur et la durée des travaux demeurent inconnues.