Plus de 60 ans d’implication dans la communauté pour Lise Fréchette
LA TUQUE. Tous ceux et celles qui côtoient Mme Lise Fréchette ont l’habitude d’entendre son rire franc et unique qui la caractérise. La femme âgée de 81 ans s’implique dans différents organismes à La Tuque depuis de nombreuses années. Tout a commencé en 1961 alors qu’elle s’est impliquée dans le mouvement scout.
Actuellement, Mme Fréchette est impliquée à la FADOQ comme responsable de la pétanque, de la chorale, du taï-chi, ainsi qu’au Club Lions sur le conseil d’administration, elle est responsable du conseil des marguilliers de l’église, et elle s’occupe aussi de la division jeunesse avec le Club Léo comme accompagnatrice.
« C’est important pour moi de m’impliquer avec les jeunes et leur montrer c’est quoi le bénévolat. C’est un plaisir de servir. »
Ses implications occupent Mme Fréchette pendant une trentaine d’heures par semaine. « J’ai quand même le temps d’aller faire du ski du fond 5 jours par semaine et de 8 à 10 kilomètres par jour », répond-elle en riant. « Il me semble qu’il faut rester actif pour garder son mental en forme et une forme physique. Je veux demeurer active. J’entretiens ma maison moi-même. J’aurais bien de la difficulté de m’en aller en résidence. »
La retraitée de l’enseignement s’est impliquée pour une première fois en 1961 dans le mouvement scout pour terminer en 2011. En plus d’avoir été la présidente du comité du centenaire de La Tuque en 2010, Mme Fréchette a été la présidente de la FADOQ pendant 23 ans, de 2000 à 2023.
Pourquoi s’impliquer bénévolement pendant si longtemps? « Comme on était une famille nombreuse, nos parents nous ont enseigné de toujours aider les autres. Ça toujours fait partie de moi, même pendant mon enfance, j’étais impliquée un peu partout. »
Avec le recul, comment la femme enjouée voit-elle ses implications au fil du temps? « Ç’a toujours été une petite affaire à la fois. Mais quand je regarde l’ensemble, il y a des semaines où je me dis que j’ai dont bien des rencontres! Mais j’y vais une activité à la fois, je me dis que j’ai la santé, la capacité physique. Pourquoi je ne m’occuperais pas à rendre service aux autres? C’est enrichissant pour moi aussi. Par exemple à la moisson, on prend conscience de bien des choses en voyant les plus démunis. »
Pour Mme Fréchette, un des plus beaux moments est lorsque les personnes aînées s’inscrivent au programme PAIR, un programme de surveillance pour ces personnes qui vivent à la maison. « On assure la sécurité à ces personnes et ça n’a pas de prix pour elles. Mais ma plus belle fierté c’est quand je vois des anciens louveteaux et ce qu’ils sont devenus aujourd’hui. Les valeurs du scoutisme leur ont donné un bon fond. Je vois leurs enfants et leurs petits-enfants et je me dis que j’ai laissé une belle trace. »