Quatre classes pour la première rentrée scolaire
ÉDUCATION. C’est un total de 57 inscriptions qui ont été enregistrées en vue de la première rentrée scolaire de l’école alternative La Chrysalide de La Tuque l’automne prochain.
Ce nombre inespéré d’élèves permet déjà de confirmer que la nouvelle école sera composée de quatre classes : deux groupes de maternelle (4-5 ans), une classe de premier cycle (1re et 2e année) et une classe de 2e cycle (3e et 4e année). Malheureusement, le faible nombre d’inscription chez les 5e et 6e année sera insuffisant pour former une cinquième classe.
« Pour le moment, nous avons trois inscriptions. Ce n’est pas suffisant. Les parents sont déçus, mais si jamais de nouvelles inscriptions de 3e cycle devaient nous parvenir, on ne ferme pas la porte à créer un nouveau groupe », explique Marie-Claude Cantin, future directrice de l’école La Chrysalide.
Le cas de La Tuque n’est pas sans précédent, car les autres écoles alternatives du Centre de services scolaire de l’Énergie s’étaient aussi butées à cette réalité lors de leur année inaugurale. « Certaines écoles avaient même limité les inscriptions aux deux premiers cycles. Par contre, ce qui est encourageant dans notre cas, ce sont nos deux classes de maternelles. Ça veut dire qu’à maturité dans quelques années, on peut penser à avoir deux classes à chaque niveau », se réjouit celle qui partagera sa tâche de directrice avec l’école primaire Centrale.
Marie-Claude Cantin est très optimisme en vue de la prochaine rentrée scolaire vu l’enthousiasme des parents. « J’ai envoyé un petit sondage pour les options qui seraient offertes l’année prochaine, à savoir la musique, l’art dramatique, la danse ou les arts plastiques. Et en dedans d’une heure et demie, j’avais déjà reçu toutes les réponses. C’est la même chose pour les inscriptions. On avait demandé aux parents de prendre rendez-vous et en moins d’une journée, tout le monde avait réservé sa place. »
Dans les prochaines semaines, il y aura des discussions avec les membres du comité fondateur pour définir le futur projet pédagogique de la nouvelle école, même si il est déjà déterminé qu’il tournera autour de la nature et de l’environnement. La directrice tient par contre à préciser qu’on ne parle pas pour autant d’une classe verte où l’enseignement est offert à l’extérieur de l’école. « Oui, on va sans doute aller plus dans la nature qu’une école régulière, mais il y aura un juste équilibre entre les cours en classe et les sorties exétieures. »
D’ici à la rentrée à l’automne, les travaux de rénovation de l’ancienne école Marie-Médiatrice se déroulent rondement. « Je suis allé la visiter dernièrement et tout va être prêt à temps, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Il va peut-être manquer quelques modules de jeux dans la cour au début, mais tout le reste sera prêt. On m’a même assuré que tout le mobilier dans l’école sera neuf. On aura vraiment l’impression d’avoir une belle école neuve à la rentrée », termine Marie-Claude Cantin.