«Si la population n’était pas solidaire aux gens dans le besoin, on n’arriverait pas à des résultats semblables» -Alain Riendeau
SOLIDARITÉ. La 58e campagne du Gâteau s’est terminée, dimanche, par une marque de 95 836 $.
Un succès sur toute la ligne, selon les organisateurs. Tout au long de la journée, plus d’une centaine de bénévoles ont été à pied d’œuvre afin de s’assurer que tout tourne rondement.
La température aidant, même s’il faisait froid, l’achalandage a été constant toute la journée au Complexe culturel Félix-Leclerc. Tout au long de la journée, les salles Forestière et Carole-Guérin du Complexe culturel n’ont pratiquement pas dérougi. L’événement était présenté sur les ondes de la radio O97,1 et de la télévision communautaire. Selon le trésorier et porte-parole du Centre de bénévolat, Alain Riendeau, tout le mérite du succès de cette année revient d’abord à la population qui a donné généreusement.
«On ne peut faire autrement que d’être fier de ce que la population nous confie. On sent la confiance de la population envers l’organisation du Gâteau latuquois et du Centre de bénévolat. Il faut aussi mentionner qu’on est en partenariat avec d’autres organismes du milieu pour venir en aide aux personnes démunies», observe le porte-parole.
Alain Riendeau n’a pu faire autrement que de faire remarquer au passage le travail colossal des bénévoles tout au long de la journée, essentiels à un tel succès. Une centaine de personnes ont mis l’épaule à la roue tant à l’animation, aux spectacles, la technique, aux dons, aux téléphones, sur la route, de même que ceux qui voyaient à nourrir les bénévoles.
L’argent sera utilisé à bon escient : «Je ne connais pas d’autre organisme qui arrive à distribuer plus de 90 % de l’argent amassé directement pour les personnes démunies».
On sait que le Centre de bénévolat ne verse aucun salaire, tout son fonctionnement est assuré de façon bénévole.
Initiatives
Plusieurs dons et initiatives ont été relevés au cours de la journée.Parmi celles-ci, «Break a rule» de La Tuque High School a permis d’amasser 714,50$ pour le secondaire et 550$ pour le primaire. Pendant cette journée, vendredi, les élèves pouvaient briser certaines règles, comme mâcher de la gomme ou arriver à l’école en pyjama, par exemple, en autant qu’ils contribuent à la Campagne du Gâteau.
Les employés de la centrale Trenche d’Hydro-Québec ont remis 1 000$, les Loups de La Tuque ont donné un montant de 500$.
La Légion canadienne, filiale 31 a donné 450$, dont 150$ en provenance du comité de loisirs. La députée Marie-Louise Tardif a remis 1000$, alors que ses collègues Jean Boulet, ministre responsable de la région y est allé d’un chèque de 500$ et la ministre des Affaires autochtones effectuait un pareil don.
L’usine de La Tuque West Rock, par ses employés, a remis 9 500$, en plus d’un montant corporatif de 1 500$ et d’un autre de 500$ provenant d’une firme d’avocat avec qui elle fait affaire. Rémabec a, pour sa part, offert un don corporatif de 1 000$. Les Chevaliers de Colomb ont donné un chèque de 1 500$ et le ralentissement routier des pompiers de La Tuque a permis d’aller chercher 7 976$, incluant la bourse qu’une équipe gagnante d’un tournoi de hockey a remise à la Campagne du Gâteau. Autant d’initiatives parmi d’autres qui méritent d’être soulignées.
Les besoins sont toujours là, pense Alain Riendeau. Même si on vit une pénurie de main-d’œuvre qui permet à des gens de retourner sur le marché du travail, il s’agit d’emplois qui sont, souvent, à plus bas salaires, conjugués à un coût de la vie qui augmente sans cesse.
«On est capable de les aider, de prendre conscience du privilège qu’on a, de partager cela, c’est ce que je sens à travers la Journée d’aujourd’hui».
«Si la population n’était pas solidaire aux gens dans le besoin, on n’arriverait pas à des résultats semblables», a conclu M. Riendeau.