Les libéraux en N.-É. pénaliseraient un parti qui déclenche des élections anticipées

HALIFAX — Le chef libéral de la Nouvelle-Écosse imposerait une amende de 250 000 $ à tout parti qui ne respecterait pas la loi provinciale sur les élections à date fixe.

Zach Churchill a estimé lundi que les élections générales anticipées déclenchées dimanche par le chef progressiste-conservateur Tim Houston étaient inutiles et «violaient l’esprit» de la loi sur les élections à date fixe en Nouvelle-Écosse — la toute première loi adoptée par ce gouvernement Houston en octobre 2021.

En vertu de cette loi, les élections devaient avoir lieu le 15 juillet 2025; elles auront plutôt lieu le 26 novembre prochain, près de huit mois plus tôt.

M. Churchill a déclaré qu’en déclenchant des élections maintenant, M. Houston faisait passer ses propres intérêts avant ceux des Néo-Écossais.

Le chef libéral soutient qu’il faut prendre des mesures pour lutter contre le cynisme au sein de la population à l’égard de la politique.

Ainsi, son parti, s’il formait le prochain gouvernement, créerait un commissaire à l’éthique et il donnerait suite à la promesse non tenue des progressistes-conservateurs d’accorder des pouvoirs de décision au Bureau du commissaire à l’information et à la protection de la vie privée de la Nouvelle-Écosse.

M. Churchill a déclaré lundi que les libéraux donneraient également au Bureau du vérificateur général plus de ressources pour l’aider à vérifier les contrats non soumis à appel d’offres et les dépenses gouvernementales supérieures aux budgets prévus.