L’importance d’un centre de répit
SOCIÉTÉ. L’Association de personnes handicapées du Haut-St-Maurice La Source a été un organisme indispensable pour les familles latuquoises de personnes vivant avec une déficience intellectuelle (DI) ou un trouble du spectre de l’autisme (TSA). La directrice générale Josée Cloutier affirme que le soutien aux familles était encore plus important en temps de pandémie.
La Source compte environ une quarantaine de participants, mais pendant la crise, l’organisme était autorisé à accueillir un participant par jour par intervenant pour son centre de répit. «Maintenant on peut recevoir deux participants pour une animatrice, donc j’ai huit personnes qui peuvent profiter de nos services par semaine. Mais au départ c’était 4 participants aux deux semaines. On voit que le besoin est là», explique Mme Cloutier.
L’organisme a dû mettre en place les mesures sanitaires. « Pour le port du masque, ça été difficile au début, mais les animatrices ont pris le temps d’expliquer aux participants pourquoi elles devaient porter un masque, puis ça bien été ensuite. Et maintenant, c’est normal pour notre clientèle de nous voir avec un masque», ajoute Mme Cloutier.
Il faut savoir que le gouvernement a mis en place un allègement pour les personnes avec une DI ou un TSA et ils n’ont pas l’obligation de porter le masque.
La directrice indique que La Tuque détient son avantage comme tout le monde se connaît. «Quand on sort pour faire une activité, les gens connaissent notre clientèle. Les gens viennent les voir, ils les connaissent, alors il n’y a pas de jugement.»
Mme Cloutier avoue également que le fait de ne pas avoir eu de cas de COVID pendant une longue période a pu faciliter les choses pour l’organisme.