Enfin du hockey pour Morgan Adams-Moisan!
HOCKEY. Le Latuquois Morgan Adams-Moisan était sur un nuage lorsque l’Écho s’est entretenu avec lui la semaine dernière. Il était en direction de Fort Wayne afin de prendre part au camp d’entraînement des Komets dans la East Coast hockey league (ECHL), lui qui a signé un contrat d’un an à un volet.
La première partie de la saison des Komets sera le 12 février prochain, tandis que l’ouverture à domicile sera le 19 février. «Fort Wayne est une ville de hockey, commente le Latuquois. On peut souvent voir 10 000 personnes dans les estrades pour les matchs. C’est bien plus que certaines équipes de l’AHL (Americain hockey league) et même de clubs de la Ligue nationale. Avec la pandémie, 3500 spectateurs seront acceptés pour nos matchs à domicile.»
Avant de prendre la direction de Fort Wayne, Morgan a dû réaliser une quarantaine de 7 jours. À son arrivée à Fort Wayne, il a dû être confiné pour un autre 3 jours, et passer le test de dépistage de la Covid avant de pouvoir rejoindre ses nouveaux coéquipiers sur la glace.
Adams-Moisan a continué à s’entraîner au cours des derniers mois, il se sentait confiant de voir une équipe faire appel à ses services. «Je voulais avoir une place pour jouer au hockey, alors je suis très content d’aller à Fort Wayne. J’ai pu avoir des heures de glace à Boisbriand pour m’entraîner, mais c’était assez compliqué. On pouvait seulement être deux sur la glace pour pratiquer.»
C’est le fils de Bruce Boudreau, Ben qui est l’entraîneur des Komets. «J’ai pu parler avec lui, il est très gentil. Il est content que je sois avec l’équipe, autant que moi. J’ai aussi parlé à l’entraîneur-assistant Olivier Legault, un ancien joueur qui est Québécois. C’est le fun de voir un Québécois dans le groupe d’entraîneur, ça va être cool de pouvoir parler en français avec lui. On sera aussi 5-6 Québécois avec Fort Wayne, alors ça sera quand même plaisant de pouvoir parler français avec d’autres gars», exprime le Latuquois.
L’organisation des Komets s’attend à ce que Adams-Moisan joue son style de jeu qui le caractérise, avec une présence physique en tant qu’attaquant de puissance. «Je peux jouer sur les trois lignes de différentes façons, le style ‘grinder’ sur la troisième ligne ou le style ‘power forward’ d’un deuxième trio. Je peux compléter n’importe quel trio, mais on verra là-bas quelles affinités je pourrais avoir avec les autres joueurs. C’est certain que je vais avoir ma chance de me faire valoir pour aider l’équipe.»
Au cours de la dernière saison avec les Mariners du Maine dans la ECHL, le gaillard de 6’2’’ et 216 livres a disputé 55 rencontres, et a enregistré 9 buts et 12 passes et 67 minutes de punition. «La dernière partie que j’ai jouée c’était le 9 mars 2020, alors ça fera presque un an. J’étais confiant que le hockey allait recommencer, mais parfois je pouvais avoir un ‘down’. Mentalement c’était difficile de seulement s’entraîner et de ne pas pouvoir jouer. Mais après toutes ces bonnes nouvelles, je suis content et fébrile. J’aimerais pouvoir contribuer offensivement plus que je l’ai fait la saison passée. Mais je vais garder les choses simples et jouer ma ‘game’, et je pense que les choses vont venir toutes seules comme lors de mes deux premières années pros.»
Une nouvelle équipe à Trois-Rivières
Avec l’annonce d’une équipe de la ECHL à Trois-Rivières affiliée au Rockets de Laval et au Canadien de Montréal, on ne pouvait pas passer à côté de demander ses impressions au Latuquois.
Bien entendu, il se concentrera sur la présente saison qui s’amorcera et voudra contribuer aux succès des Komets, mais il sait que l’organisation de Trois-Rivières misera sur des Québécois comme lui qui veulent poursuivre leur carrière professionnelle.
«De voir arriver une équipe de la ECHL à 1h40 de la maison, c’est quelque chose d’extraordinaire! Je ne sais pas si j’avais déjà rêvé à ça de jour pour une équipe pro à Trois-Rivières. C’est quelque chose que je regarde attentivement. Pour le moment, je suis content d’aller à Fort Wayne, mais c’est une belle porte qui s’ouvre pour les Québécois à Trois-Rivières. Je vais garder un œil ouvert pour l’an prochain. Avec le nouveau Colisée, je ne suis pas inquiet qu’il y aura des superbes installations et que ce sera une organisation qui va bien prendre soin des joueurs.»