La campagne « Pas d’arbitre, pas de match » est lancée

 
Pas moins de trois capsules vidéo ont été produites dans le but d’amener d’importantes réflexions sur les comportements dérangeants que peuvent avoir certains spectateurs aux abords de terrains sportifs. Cette campagne de sensibilisation s’intitule « Pas d’arbitre, pas de match ».

Ladite campagne a été rendue possible grâce à la collaboration de l’Unité régionale de loisir et de sport de la Mauricie (URLSM), d’Excellence Mauricie et du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) – Division Mauricie, puis avec l’aide du soutien financier du ministère de l’Éducation du Québec. L’objectif #1 des capsules est de faire prendre conscience aux gens que certains commentaires impulsifs, maladroits et blessants sont inacceptables envers les arbitres, peu importe leur âge.

« Nous espérons que le lancement de cette campagne portera ses fruits, a témoigné Olga Jourdain, présidente de l’URLS. C’est d’ailleurs un de nos mandats, à l’URLS, de s’assurer de la sécurité et de l’intégrité en milieu sportif. Cette campagne de sensibilisation sert à la fois pour remercier le travail de nos officiels et n’hésitez pas à partager nos nouveaux outils de sensibilisation. »

La campagne « Pas d’arbitre, pas de match » ne vise pas qu’un sport en particulier, mais bien toutes les disciplines qui requiert la présence d’arbitres. « C’est une campagne extrêmement importante, surtout avec la situation que l’on vit présentement. On en a vu des spectateurs chialer encore, dernièrement, avec nos événements du RSEQ, a pour sa part ajouté Sean Cannon, directeur général au RSEQ Mauricie. On avait un adulte qui était venu travailler avec nous en flag football et il est resté une saison seulement. Il nous a dit que le 35$/heure ne valait pas tout le non-respect et l’humiliation dont il était victime, même en étant adulte. »

« On essaie de trouver des arbitres et on n’en trouve pas alors c’est plate pour nos écoles lorsqu’on organise des parties. Surtout, on fait face à un problème de rétention des jeunes, en plus d’être dur d’en attirer. Ils savent ce qu’ils vont vivre! De notre côté, on reçoit souvent les commentaires après les événements. On a une bonne majorité d’arbitres qui nous écrivent la situation vécue derrière la feuille de match alors c’est presque impossible intervenir. Il faudrait que les équipes locales mettent en place des moyens de faire respecter nos arbitres. »

Les vidéos seront très bientôt disponibles en ligne, sur les différentes plateformes de réseaux sociaux.