Les canotiers devront surveiller le niveau de l’eau
RIVIÈRE SAINT-MAURICE. Chaque année, Hydro-Québec donne un coup de pouce aux organisateurs de la Classique internationale de canots de la Mauricie en ouvrant les pelles de certains barrages afin d’hausser le niveau de l’eau de la rivière le temps de la compétition. Toutefois cette année, le niveau d’eau pourrait être plus problématique à certains endroits malgré l’aide de la société d’État.
« Le niveau d’eau est exceptionnellement bas et ça nous de mande une certaine logistique, affirme Dominic Thibault. Présentement au départ à La Tuque, il y a des billots qui ressortent au milieu de la rivière. Chaque année, Hydro-Québec ajuste le niveau de la rivière, mais même avec un ajustement du niveau de l’eau, il y a une limite à ce qu’Hydro-Québec peut faire pour que ce soit sécuritaire. On devra assurément changer le tour des bouées à La Tuque pour faire en sorte qu’il n’y ait aucun accrochage et qu’aucune embarcation ne soit brisée au départ. C’est une logistique de plus cette année qui a retardé notre travail pour sortir le guide de l’athlète le plus tôt possible. Cette année, c’est quelque chose. »
Le directeur de la Classique affirme qu’à certains endroits, le niveau pourrait être critique sans l’apport d’Hydro-Québec. « Il y a des endroits où on voit des plages au milieu de la rivière que nous n’avons jamais vu. En montant à La Tuque, il y a des bancs de sable en plein milieu de la rivière. Pour les athlètes, il n’y aura pas de problème pour descendre, mais c’est plus à des endroits où il y a des petites baies, et qu’il y a des pitounes qui se ramassent là. On ne veut pas que les embarcations soient prises là-dedans où qu’un C2 se fasse défoncer. On lance le message aux athlètes de rester vigilant. On va conseiller de ne pas trop longer les bords, comme aux rapides des Forges par exemple. Avec l’ajustement de l’eau, je ne suis pas inquiet. Il faudra seulement faire attention parce qu’on n’est pas habitué en Mauricie. »