Un nouveau défi de motoneige pour James Wabamoose
James Wabamoose a 34 ans de motoneige dans le corps. Lui qui a commencé à enfourcher sa motoneige à l’âge de 10 ans ressent la même passion pour le sport motorisé. Il entame une série de quatre courses dans un créneau différent.
«Je vais aller dans le snow cross et le cross-country», annonce-t-il.
Sa classe de compétitions chronométrées sera dans les bosses, en vitesse. Ce n’est pas hors piste, précise-t-il, ce ne sont pas des chemins tapés».
Le Latuquois, dont l’équipe porte le nom de Wabamoose-Garceau, ne perd pas de temps. Sitôt sa décision prise, il s’est inscrit pour le rallye des Loups de La Doré Lac-Saint-Jean, une compétition provinciale de Snow-Cross qui accueille un bon lot de participants. «Je vais courser en semi-pro, pour voir comment ça va se passer et comment la machine va se comporter. J’ai beaucoup d’expérience, mais il faut quand même débuter en douceur», mentionne le motoneige, réaliste. Il aura l’occasion d’effectuer trois tours de 45km, chronométrés.
La fin de semaine prochaine, on le verra évoluer à l’Enduro des Braves de Mirabel, où il joindra les professionnels, avant de prendre part, à la fin du mois, à la course présentée dans le cadre du festival Folifrets de Chibougamau.
Puis, du 20 au 22 mars, James Wabamoose sera du départ du «Waswanipi cross country challenge» de la Baie-James dans la classe professionnelle.
Ce nouveau style de compétition lui apporte dit le niveau de stress supplémentaire ? «À 44 ans, oui, mais je sais dans quoi je m’embarque. L’expérience va parler. Côté physique, je l’avoue, je ne suis pas à 100 % en forme, à cause du travail», confie ce travailleur forestier.
Ces quatre courses constituent un essai pour lui. Si tout se passe comme il le souhaite, on le verra prendre part à une série de 19 courses, l’année prochaine. «Il y en a au Québec et deux en Ontario», laisse-t-il entendre.
Il s’est procuré une motoneige appropriée pour ce type d’aventure : «C’est bâti fort, pour faire des sauts et il y a plus de suspension qu’une machine ordinaire. C’est une machine faite pour ça».
Il n’est pas seul dans cette aventure. De nombreux commanditaires l’épaulent. Il a d’ailleurs tenu à les remercier publiquement.